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Placé en garde-à-vue hier, qu’encourt Sidy Lamine Niasse ?

Les carottes semblent cuites pour le Président Directeur Général (PDG) du groupe Walf Fadjri. Il est perdu par le délit d’offense au chef de l’Etat. Cueilli chez lui hier vers les coups de 14 heures avant d’être mis en garde-à-vue, cette infraction réduit sensiblement ses chances de recouvrer la liberté. Le patron de presse risque un emprisonnement de six (6) à deux (2) ans. Et d’une amende de 100.000 à 1,5 million ou de l’une de ses deux (2) peines. La loi n°77-87 du 10° août 1977 reprise par l’article 254 du code pénal sénégalais est formelle.



Arrivé hier aux environs de 14 heures à la Section de Recherches (SR) de la gendarmerie de Colobane, Sidy Lamine Niasse a été cette fois-ci auditionné par les limiers qui lui ont fait savoir que l’objet de sa convocation n’est rien d’autre que les propos jugés offensants qu’il a tenus à l’endroit du président Sall qu’il a accusés d’enrichissement illicite à hauteur de huit (8) milliards. La sentence est tombée peu après 19 heures. « Je viens d’avoir Sidy Lamine Niasse au téléphone qui m’a informé que son audition vient d’être bouclée. Et que les gendarmes lui ont notifiés la mesure de garde-à-vue prise à son encontre », renseigne, Abdourahmane Camara, l’un des collaborateurs de Sidy Lamine Niasse qui ayant visiblement adopté un moyen de défense reposant sur la défensive, «est resté muet comme une carpe ».


En effet, « peu prolixe en paroles avec les limiers », le poursuivi s’est même opposé à ce qu’un avocat soit commis pour sa défense. Selon Camara, « Plusieurs avocats se sont signalés pour se constituer mais Sidy Lamine Niasse s’y est opposé parce qu’il est convaincu que le traitement de cette affaire est purement politique ».

Pour l’heure, les choses se corsent pour le PDG du groupe Walf Fadjri qui encourt un emprisonnement de six (6) à deux (2) ans. Et d’une amende de 100.000 à 1,5 million ou de l’une de ses deux (2) peines. La loi n°77-87 du 10° août 1977 reprise par l’article 254 du code pénal sénégalais dispose que : « l’offense au Président de la République commis par l’un des moyens de diffusion publique (la radiodiffusion, la télévision, le cinéma, la presse, l’affichage, l’exposition, la distribution d’écrits ou d’images de toutes natures, les discours, chants, cris ou menaces proférés dans les lieux ou réunions publics et généralement tout procédé technique destiné à atteindre le public) est puni d’un emprisonnement de six (6) mois à deux (2) ans et d’une amende de 100.000 à 1.500.000 F CFA ou de l’une de ses deux (2) peines seulement ». 


Mardi 31 Décembre 2013 - 10:28


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