Objectif de ces mesures : mieux partager des renseignements sur le groupe terroriste et mieux coordonner les initiatives des uns et des autres, notamment en vue de libérer les quelque deux cents lycéennes enlevées à Chibok par l'insurrection islamiste, il y a deux mois.
Sur le terrain, ce plan d'action global n'a pas vraiment réduit la capacité de nuisance de Boko Haram, même s'il a permis quelques avancées. Annick Girardin est la secrétaire d'Etat chargée du Développement et de la Francophonie.Elle précise les premières mesures du plan de lutte anti-Boko Haram, prises à Paris et suivies à Londres :
« Le Tchad, le Niger, le Cameroun, ont déjà mis en place un certain nombre d'actions à leurs propres frontières pour les sécuriser, pour faire en sorte que Boko Haram ne puisse pas avoir de repli. Maintenant, il faut s'attaquer aux ressources financières mais aussi en armes de Boko Haram. Puis il faut mettre en place une coordination de l'ensemble de ces forces qui peuvent intervenir. La France souhaite le faire notamment à travers la Commission du bassin du lac Tchad de manière à être davantage performant et efficace. »