Le ministre a demandé que ce recueil de projets soit complété, affiné et détaillé afin de constituer un plan pluriannuel de gestion des inondations, qui sera soumis à l’appréciation des plus hautes autorités. Ce plan devra être élaboré et mis en œuvre conformément à la vision et aux principes du référentiel Sénégal 2050, qui promeut une planification basée sur l’efficience, l’innovation, la durabilité, la redevabilité et la culture du résultat.
À l’issue des travaux, 15 recommandations ont été formulées, tenant compte des échanges de la journée et des orientations du nouveau référentiel « Agenda national de Transformation – Sénégal 2050 », ainsi que des axes majeurs issus des Concertations nationales sur l'Eau et l'Assainissement :
-"élaborer une stratégie nationale de gestion des inondations qui intègre les défis liés aux changements climatiques, les mécanismes de financements innovants (fonds pour l’assainissement, fonds verts, PPP, etc.), l’implication accrue des autres acteurs (collectivités territoriales, secteur privé, communautés de base), l’économie circulaire de l’eau, la protection des personnes et des biens, la préservation des ouvrages stratégiques et la continuité des services de base ;
- réviser le texte régissant le CNGI pour élargir sa composition et son champ d’application, et renforcer ses prérogatives de coordination, de mutualisation et de suivi ;
Mettre en place un calendrier de réunions régulières du CNGI, avec une approche méthodologique plus élaborée, des objectifs simples mais réalistes et mesurables ;
- promouvoir un changement de mentalité en développant une stratégie de communication et de sensibilisation, et en renforçant l’implication des communautés dans la lutte contre les inondations ;
-moderniser et renforcer les moyens de prévision et de surveillance du climat et des écoulements pour affiner l’alerte précoce sur les événements pluvieux et les débordements ;
Veiller au respect des textes régissant le foncier, l’aménagement du territoire, l’urbanisme et l’occupation des sols, tout en renforçant la synergie, le dialogue et le partage d’informations entre les ministères concernés ;
-impliquer davantage les services de l’Assainissement dans la délivrance des permis de construire et des autorisations de lotir, en se basant sur les outils de cartographie ;
Poursuivre les efforts de cartographie des zones inondables et le partage des données entre les différentes structures de l'État pour faciliter la libération, la restauration et l'aménagement des voies naturelles d'eau pluviale et des zones basses ;
- accélérer et finaliser les travaux de gestion des inondations en cours, anticiper les marchés et les procédures d’exécution des dépenses pour les travaux projetés, en veillant à respecter les délais. Les gouverneurs de région sont invités à assurer le suivi territorial et à mettre à disposition toutes les informations nécessaires sur les travaux, les coûts et les échéances ;
- procéder au ramassage, à l’entretien et au reconditionnement des matériels et équipements de pompage et de nettoiement utilisés lors de l’hivernage 2024 pour les réutiliser en 2025 et au-delà, dans une logique de rationalisation des ressources publiques ;
- mettre en place un système de maîtrise d’ouvrage déléguée pour tout projet d’assainissement réalisé par des acteurs publics autres que l’ONAS, et évoluer vers un système intégré des opérations d’assainissement pour plus de cohérence dans les interventions de l'État ;
- promouvoir l’économie circulaire en revalorisant et réutilisant les eaux usées grâce aux Stations de Valorisation des Eaux Usées (SVEU) et de Boues de Vidange (SVBV) ;
- développer des mécanismes de récupération, de valorisation et de réutilisation des eaux pluviales et des eaux issues des pompages de rabattement des nappes, pour l’agriculture, tout en réhabilitant les lacs existants, tels que le Lac Tanma, ou en créant de nouveaux lacs avec un système de transfert ;
- prendre davantage en compte les inondations fluviales en prévoyant la construction d’ouvrages de protection des populations et de drainage des eaux fluviales vers des mares, marigots, ou lacs existants ou à créer ;
- poursuivre la mise en œuvre des instructions gouvernementales relatives à la gestion des crues, notamment celles issues du Conseil interministériel du 17 septembre 2024.
En début de réunion, le ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement a fait le point sur les actions de pilotage et de coordination menées durant l’hivernage, les opérations des structures opérationnelles, l'impact des journées « Sétal Sunu Réew » et les contributions des entreprises privées.
Il est également revenu sur le dispositif intégré et participatif mis en place, qui a permis de renforcer la résilience face à une saison des pluies annoncée comme particulièrement humide, marquée par des pics de pluie exceptionnels. Ces prévisions se sont révélées justes, car plusieurs événements pluvieux, en juillet, août, septembre et octobre, ont dépassé les 100 mm de pluie, causant des inondations et des crues dévastatrices dans certaines régions, ainsi que des remontées de nappes dans d’autres zones.
À l’issue des travaux, 15 recommandations ont été formulées, tenant compte des échanges de la journée et des orientations du nouveau référentiel « Agenda national de Transformation – Sénégal 2050 », ainsi que des axes majeurs issus des Concertations nationales sur l'Eau et l'Assainissement :
-"élaborer une stratégie nationale de gestion des inondations qui intègre les défis liés aux changements climatiques, les mécanismes de financements innovants (fonds pour l’assainissement, fonds verts, PPP, etc.), l’implication accrue des autres acteurs (collectivités territoriales, secteur privé, communautés de base), l’économie circulaire de l’eau, la protection des personnes et des biens, la préservation des ouvrages stratégiques et la continuité des services de base ;
- réviser le texte régissant le CNGI pour élargir sa composition et son champ d’application, et renforcer ses prérogatives de coordination, de mutualisation et de suivi ;
Mettre en place un calendrier de réunions régulières du CNGI, avec une approche méthodologique plus élaborée, des objectifs simples mais réalistes et mesurables ;
- promouvoir un changement de mentalité en développant une stratégie de communication et de sensibilisation, et en renforçant l’implication des communautés dans la lutte contre les inondations ;
-moderniser et renforcer les moyens de prévision et de surveillance du climat et des écoulements pour affiner l’alerte précoce sur les événements pluvieux et les débordements ;
Veiller au respect des textes régissant le foncier, l’aménagement du territoire, l’urbanisme et l’occupation des sols, tout en renforçant la synergie, le dialogue et le partage d’informations entre les ministères concernés ;
-impliquer davantage les services de l’Assainissement dans la délivrance des permis de construire et des autorisations de lotir, en se basant sur les outils de cartographie ;
Poursuivre les efforts de cartographie des zones inondables et le partage des données entre les différentes structures de l'État pour faciliter la libération, la restauration et l'aménagement des voies naturelles d'eau pluviale et des zones basses ;
- accélérer et finaliser les travaux de gestion des inondations en cours, anticiper les marchés et les procédures d’exécution des dépenses pour les travaux projetés, en veillant à respecter les délais. Les gouverneurs de région sont invités à assurer le suivi territorial et à mettre à disposition toutes les informations nécessaires sur les travaux, les coûts et les échéances ;
- procéder au ramassage, à l’entretien et au reconditionnement des matériels et équipements de pompage et de nettoiement utilisés lors de l’hivernage 2024 pour les réutiliser en 2025 et au-delà, dans une logique de rationalisation des ressources publiques ;
- mettre en place un système de maîtrise d’ouvrage déléguée pour tout projet d’assainissement réalisé par des acteurs publics autres que l’ONAS, et évoluer vers un système intégré des opérations d’assainissement pour plus de cohérence dans les interventions de l'État ;
- promouvoir l’économie circulaire en revalorisant et réutilisant les eaux usées grâce aux Stations de Valorisation des Eaux Usées (SVEU) et de Boues de Vidange (SVBV) ;
- développer des mécanismes de récupération, de valorisation et de réutilisation des eaux pluviales et des eaux issues des pompages de rabattement des nappes, pour l’agriculture, tout en réhabilitant les lacs existants, tels que le Lac Tanma, ou en créant de nouveaux lacs avec un système de transfert ;
- prendre davantage en compte les inondations fluviales en prévoyant la construction d’ouvrages de protection des populations et de drainage des eaux fluviales vers des mares, marigots, ou lacs existants ou à créer ;
- poursuivre la mise en œuvre des instructions gouvernementales relatives à la gestion des crues, notamment celles issues du Conseil interministériel du 17 septembre 2024.
En début de réunion, le ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement a fait le point sur les actions de pilotage et de coordination menées durant l’hivernage, les opérations des structures opérationnelles, l'impact des journées « Sétal Sunu Réew » et les contributions des entreprises privées.
Il est également revenu sur le dispositif intégré et participatif mis en place, qui a permis de renforcer la résilience face à une saison des pluies annoncée comme particulièrement humide, marquée par des pics de pluie exceptionnels. Ces prévisions se sont révélées justes, car plusieurs événements pluvieux, en juillet, août, septembre et octobre, ont dépassé les 100 mm de pluie, causant des inondations et des crues dévastatrices dans certaines régions, ainsi que des remontées de nappes dans d’autres zones.