En exécution de la délégation judiciaire du doyen des juges, la Section de Recherche de Dakar interceptait à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, Matar Diokhané, Omar Yaffa alias Abou Hafsa, Ibrahima Diallo alias Abou Oumar et Cheikh Ibrahima Ba alias Abdou Khaled, expulsés du Niger le 3 mai 2016.
Soumis à des interrogatoires, ils ont fait des aveux glaçants que relate avec force détails l’ordonnance du doyen des juges en date du 17 décembre 2017. Dès les premiers interrogatoires, les enquêteurs concluaient à la naissance d’un mouvement de jeunes sunnites d’inspiration religieuse et idéologique du « Takhfir » et de la « Hidjra » depuis la réunion tenue au Lac Rose courant 2012 sous la houlette de Matar Diokhané et Moussa Mbaye à la suite de l’attaque de la mosquée de Diourbel dirigée par l’imam Abdou Karim Ndour.
Selon les renseignements obtenus par les gendarmes, l’ordre du jour de la réunion était « la posture à adopter pour faire face à la menace que représente les confréries au Sénégal » en vue de la création d’un groupe à travers divers modes d’action basés sur le «Takhfir». Poursuivant, ils ajoutent que le mouvement avait pour tâche fondamentale de créer un groupe teroristes en Afrique de l’Ouest entre le Sénégal, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau et la Gambie où un coup de force se profilait à l’horizon 2017.
Selon « Libération », Matar Diokhané a livré les détails de ce sinistre projet aux gendarmes, d’après l’ordonnance du magistrat instructeur.
Soumis à des interrogatoires, ils ont fait des aveux glaçants que relate avec force détails l’ordonnance du doyen des juges en date du 17 décembre 2017. Dès les premiers interrogatoires, les enquêteurs concluaient à la naissance d’un mouvement de jeunes sunnites d’inspiration religieuse et idéologique du « Takhfir » et de la « Hidjra » depuis la réunion tenue au Lac Rose courant 2012 sous la houlette de Matar Diokhané et Moussa Mbaye à la suite de l’attaque de la mosquée de Diourbel dirigée par l’imam Abdou Karim Ndour.
Selon les renseignements obtenus par les gendarmes, l’ordre du jour de la réunion était « la posture à adopter pour faire face à la menace que représente les confréries au Sénégal » en vue de la création d’un groupe à travers divers modes d’action basés sur le «Takhfir». Poursuivant, ils ajoutent que le mouvement avait pour tâche fondamentale de créer un groupe teroristes en Afrique de l’Ouest entre le Sénégal, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau et la Gambie où un coup de force se profilait à l’horizon 2017.
Selon « Libération », Matar Diokhané a livré les détails de ce sinistre projet aux gendarmes, d’après l’ordonnance du magistrat instructeur.