Les séances plénières pour l'examen du projet de loi de finances 2020 ont débuté ce mercredi 27 novembre 2019. Durant sa prise de parole, le député Ousmane Sonko s'est exprimé sur la dette publique et détruit l'argumentaire des défenseurs de l'endettement de l'Etat.
Selon le leader de Pastef Les Patriotes", ceux qui avancent les pays les plus développés sont les plus endettés, pour expliquer la dette contractée par l'Etat du Sénégal, ont oublié de préciser que ces pays auxquels ils se comparent ont d'abord rempli trois conditions: "une excellente mobilisation des ressources financières, une indépendance monétaire et une bonne politique fiscale". Il prend pour exemple le ratio de 40% des recettes fiscales dans la zone Union européenne et celui de 35% de la zone OCDE. Alors que le ratio recettes fiscales du Sénégal est de 17%.
Ce qui pousse le député de l'opposition à écarter toute idée de comparaison du Sénégal avec les pays développés endettés, dans ce domaine. "Vous n'avez pas de politique monétaire, vous avez une mauvaise politique fiscale et vous n'avez pas une bonne politique budgétaire. Alors, si vous voulez, dans ces conditions, vous comparer aux grandes puissances endettées comme les Etats-Unis ou la France, vous vous leurrez", a-t-il balancé à l'endroit du ministre du Budget Abdoulaye Daouda Diallo.
120 milliards votés pour les pouvoirs publics... sans débat
Le député Ousmane Sonko a également dénoncé le vote, "sans débat" du budget 2020 alloué aux pouvoirs publics qui est évalué à 120 milliards Fcfa. En effet, 77 milliards Fcfa seront alloués à la Présidence de la République, 8 milliards Fcfa au Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), 6 milliards pour le conseil économique, social et environnemental (Cese), 28 milliards pour le Secrétariat général du Gouvernement. « 120 milliards vont encore être votés ici pour les pouvoirs publics, sans débat. 120 milliards dont l'exécution est opaque et sans contrôle. »
« L’Assemblée nationale est une zone de non-droit budgétaire... où on blanchit de l’argent »
Ousmane Sonko n’a pas raté l’Assemblée nationale qu’il qualifie de zone de non-droit budgétaire ouvert à tous les criminels financiers. « L’Assemblée nationale est devenue une zone de non-droit budgétaire. Il y a la fraude fiscale à l’Assemblée nationale. Vous (il pointé du doigt le ministre Abdoulaye Daouda Diallo) en savez quelque chose puisque vos services ont déjà redressé l’Assemblée nationale. Tout le monde sait qu’il y a du blanchiment d’argent à l’Assemblée nationale », dit-il avant d’enchaîner avec une ironie qui a arraché un rire au ministre : « j’espère même qu’il y a pas de blanchiment de la drogue dont on parle ces derniers jours à l’Assemblée nationale. Parce qu’il n'y a un député qui révèle détenir des informations en ce sens ». Sonko affirme également qu'il existe un non-respect des règles de passation des marchés publics à l'Assemblée nationale et une surfacturation des prestations.
Sonko félicite l'Ofnac
Le député Ousmane Sonko a profité de son temps de parole pour féliciter l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) qui, selon, dans son rapport déposé sur la table du Procureur, a confirmé tous ses dires dans l'affaires des 94 milliards avant de demander l'ouverture de poursuites contre les personnes concernées. "L'Assemblée nationale est devenu un lieu de blanchiment d'escroc public (il fait référence à la commission d'enquête parlementaire qui a blanchi l'ancien Directeur des Domaines Mamour Diallo, dans l'affaire des 94 milliards)
Selon le leader de Pastef Les Patriotes", ceux qui avancent les pays les plus développés sont les plus endettés, pour expliquer la dette contractée par l'Etat du Sénégal, ont oublié de préciser que ces pays auxquels ils se comparent ont d'abord rempli trois conditions: "une excellente mobilisation des ressources financières, une indépendance monétaire et une bonne politique fiscale". Il prend pour exemple le ratio de 40% des recettes fiscales dans la zone Union européenne et celui de 35% de la zone OCDE. Alors que le ratio recettes fiscales du Sénégal est de 17%.
Ce qui pousse le député de l'opposition à écarter toute idée de comparaison du Sénégal avec les pays développés endettés, dans ce domaine. "Vous n'avez pas de politique monétaire, vous avez une mauvaise politique fiscale et vous n'avez pas une bonne politique budgétaire. Alors, si vous voulez, dans ces conditions, vous comparer aux grandes puissances endettées comme les Etats-Unis ou la France, vous vous leurrez", a-t-il balancé à l'endroit du ministre du Budget Abdoulaye Daouda Diallo.
120 milliards votés pour les pouvoirs publics... sans débat
Le député Ousmane Sonko a également dénoncé le vote, "sans débat" du budget 2020 alloué aux pouvoirs publics qui est évalué à 120 milliards Fcfa. En effet, 77 milliards Fcfa seront alloués à la Présidence de la République, 8 milliards Fcfa au Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), 6 milliards pour le conseil économique, social et environnemental (Cese), 28 milliards pour le Secrétariat général du Gouvernement. « 120 milliards vont encore être votés ici pour les pouvoirs publics, sans débat. 120 milliards dont l'exécution est opaque et sans contrôle. »
« L’Assemblée nationale est une zone de non-droit budgétaire... où on blanchit de l’argent »
Ousmane Sonko n’a pas raté l’Assemblée nationale qu’il qualifie de zone de non-droit budgétaire ouvert à tous les criminels financiers. « L’Assemblée nationale est devenue une zone de non-droit budgétaire. Il y a la fraude fiscale à l’Assemblée nationale. Vous (il pointé du doigt le ministre Abdoulaye Daouda Diallo) en savez quelque chose puisque vos services ont déjà redressé l’Assemblée nationale. Tout le monde sait qu’il y a du blanchiment d’argent à l’Assemblée nationale », dit-il avant d’enchaîner avec une ironie qui a arraché un rire au ministre : « j’espère même qu’il y a pas de blanchiment de la drogue dont on parle ces derniers jours à l’Assemblée nationale. Parce qu’il n'y a un député qui révèle détenir des informations en ce sens ». Sonko affirme également qu'il existe un non-respect des règles de passation des marchés publics à l'Assemblée nationale et une surfacturation des prestations.
Sonko félicite l'Ofnac
Le député Ousmane Sonko a profité de son temps de parole pour féliciter l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) qui, selon, dans son rapport déposé sur la table du Procureur, a confirmé tous ses dires dans l'affaires des 94 milliards avant de demander l'ouverture de poursuites contre les personnes concernées. "L'Assemblée nationale est devenu un lieu de blanchiment d'escroc public (il fait référence à la commission d'enquête parlementaire qui a blanchi l'ancien Directeur des Domaines Mamour Diallo, dans l'affaire des 94 milliards)