La population de Diamaguène Sicap Mbao s’est réveillée la journée du mardi dernier la rage au cœur. Les femmes qui se dirigeaient vers le marché ont vite fait de retourner sur leurs pas pour changer d’habits. Pour cause, la grande artère qui mène vers le marché était devenue impraticable. Une artère qu’empruntent presque tous les habitants pour sortir de la commune. Au niveau du poste de la Senelec, il fallait se retrousser les habits et se débarrasser éventuellement de ses chaussures pour pouvoir patauger dans les eaux noirâtres. Tout à côté, des mécaniciens y tiennent leur atelier à ciel ouvert. L’espace est devenu une mare où des grenouilles ont élu domicile. La route étant devenue impraticable, les automobilistes la contournent pour ne pas s’embourber. L
a mosquée étant également sous les eaux, les fidèles ne peuvent y accéder ou alors très difficilement. Une situation, selon les habitants, causée par les travaux de l’agence gouvernementale Promovilles. Des travaux qui n’ont pas beaucoup avancé depuis leur démarrage au mois de février dernier. Ce qui était une route est maintenant un mélange d’eau et d’argile. Conséquences des travaux qui sont aujourd’hui à l’arrêt sans aucune explication. Les canalisations qui drainaient l’eau avaient été détruites dans le but d’être redimensionnées ensuite, ce qui n’a pas encore été fait. Car, encore une fois, les travaux n’ont pas connu une évolution.
Des désagréments qui ont le don d’irriter la population qui demande à l’état de lui venir en aide. « C’est difficile pour nous parce qu’on n’a plus où passer. Et même pour aller au marché, on fait un grand détour. Les plus téméraires entreposent des briques à leurs risques et périls puisqu’elles peuvent s’enfoncer dans le sol argileux et les faire tomber dans l’eau sale » confie Aïcha Ndiaye rencontrée sur le chemin du marché. Avant la pluie, les habitants ont eu à souffrir d’autres impondérables comme la poussière. Maintenant, leur calvaire est accru par la stagnation de l’eau.
Selon Mouhamed Lamine Fall, un riverain, le fait que l’Etat ait confié le chantier à une seule entreprise est la principale raison de cette situation. Ce, surtout que d’autres chantiers entamés à la même période et dans d’autres coins ont connu une exécution totale. Ce qui n’est pas le cas pour Diamaguene Sicap-Mbao. « On n’arrive plus à sortir de nos maisons ni porter de beaux habits à cause de la poussière qui a fini par envahir même nos chambres », témoigne notre interlocuteur qui dit craindre pour les personnes âgées à cause de la latérite qui rend le sol glissant. En plus de ce décor, le quartier est mal éclairé. Ce qui constitue une source de danger pour la population. Toutes nos tentatives de joindre les responsables de Promovilles ont été vaines.
a mosquée étant également sous les eaux, les fidèles ne peuvent y accéder ou alors très difficilement. Une situation, selon les habitants, causée par les travaux de l’agence gouvernementale Promovilles. Des travaux qui n’ont pas beaucoup avancé depuis leur démarrage au mois de février dernier. Ce qui était une route est maintenant un mélange d’eau et d’argile. Conséquences des travaux qui sont aujourd’hui à l’arrêt sans aucune explication. Les canalisations qui drainaient l’eau avaient été détruites dans le but d’être redimensionnées ensuite, ce qui n’a pas encore été fait. Car, encore une fois, les travaux n’ont pas connu une évolution.
Des désagréments qui ont le don d’irriter la population qui demande à l’état de lui venir en aide. « C’est difficile pour nous parce qu’on n’a plus où passer. Et même pour aller au marché, on fait un grand détour. Les plus téméraires entreposent des briques à leurs risques et périls puisqu’elles peuvent s’enfoncer dans le sol argileux et les faire tomber dans l’eau sale » confie Aïcha Ndiaye rencontrée sur le chemin du marché. Avant la pluie, les habitants ont eu à souffrir d’autres impondérables comme la poussière. Maintenant, leur calvaire est accru par la stagnation de l’eau.
Selon Mouhamed Lamine Fall, un riverain, le fait que l’Etat ait confié le chantier à une seule entreprise est la principale raison de cette situation. Ce, surtout que d’autres chantiers entamés à la même période et dans d’autres coins ont connu une exécution totale. Ce qui n’est pas le cas pour Diamaguene Sicap-Mbao. « On n’arrive plus à sortir de nos maisons ni porter de beaux habits à cause de la poussière qui a fini par envahir même nos chambres », témoigne notre interlocuteur qui dit craindre pour les personnes âgées à cause de la latérite qui rend le sol glissant. En plus de ce décor, le quartier est mal éclairé. Ce qui constitue une source de danger pour la population. Toutes nos tentatives de joindre les responsables de Promovilles ont été vaines.
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