"Nous avons confirmé 510 décès". Plus de 500 personnes civiles, dont de nombreux étudiants et des adolescents, ont été tuées par les forces de sécurité depuis le coup d'État militaire de la junte birmane, d'après l'Association d'assistance aux prisonniers politiques (AAPP).
L'AAPP a précisé que ce chiffre était "probablement beaucoup plus élevé". Et des centaines de personnes, arrêtées ces deux derniers mois, sont portées disparues. Le bilan a été particulièrement lourd samedi, "journée des forces armées birmanes", avec plus de 110 personnes tuées, dont sept mineurs.
Malgré la répression meurtrière, les manifestants sont descendus à nouveau dans les rues lundi 29 mars. Quatorze civils ont péri, notamment dans l'est de Rangoun la capitale économique, d'après l'AAPP.
Des funérailles ont été organisées pour les victimes des derniers jours et des foules importantes ont entouré les cercueils, certains saluant à trois doigts en signe de résistance.
Une condamnation internationale pas unanime
Face à ce bain de sang, Washington a annoncé la suspension immédiate de l'accord-cadre sur le commerce et les investissements conclu en 2013 avec la Birmanie, et ce jusqu'au rétablissement d'un gouvernement "démocratiquement élu".
La France a dénoncé "la violence aveugle et meurtrière" du régime et exigé la libération de "tous les prisonniers politiques" notamment Aung San Suu Kyi, toujours mise au secret. Londres a, pour sa part, demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, qui se déroulera mercredi à huis clos.
Mais les généraux birmans ont jusqu'à présent fait la source oreille aux protestations et aux sanctions occidentales. Ils ont pu aussi compter sur les divisions de la communauté internationale. La Chine et l'Inde ont refusé de condamner formellement le coup d'État.
La Russie maintient ses liens étroits avec la junte : le vice-ministre de la Défense, Alexander Fomin, a participé samedi au défilé annuel des forces armées birmanes. Le Kremlin s'est certes inquiété du nombre "croissant" des morts, mais a déclaré que la Birmanie restait un "allié fiable et un partenaire stratégique" avec lequel il souhaite renforcer ses relations militaires.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exhorté la communauté internationale à "plus d'unité" et "plus d'engagement" pour faire pression sur la junte.
L'AAPP a précisé que ce chiffre était "probablement beaucoup plus élevé". Et des centaines de personnes, arrêtées ces deux derniers mois, sont portées disparues. Le bilan a été particulièrement lourd samedi, "journée des forces armées birmanes", avec plus de 110 personnes tuées, dont sept mineurs.
Malgré la répression meurtrière, les manifestants sont descendus à nouveau dans les rues lundi 29 mars. Quatorze civils ont péri, notamment dans l'est de Rangoun la capitale économique, d'après l'AAPP.
Des funérailles ont été organisées pour les victimes des derniers jours et des foules importantes ont entouré les cercueils, certains saluant à trois doigts en signe de résistance.
Une condamnation internationale pas unanime
Face à ce bain de sang, Washington a annoncé la suspension immédiate de l'accord-cadre sur le commerce et les investissements conclu en 2013 avec la Birmanie, et ce jusqu'au rétablissement d'un gouvernement "démocratiquement élu".
La France a dénoncé "la violence aveugle et meurtrière" du régime et exigé la libération de "tous les prisonniers politiques" notamment Aung San Suu Kyi, toujours mise au secret. Londres a, pour sa part, demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, qui se déroulera mercredi à huis clos.
Mais les généraux birmans ont jusqu'à présent fait la source oreille aux protestations et aux sanctions occidentales. Ils ont pu aussi compter sur les divisions de la communauté internationale. La Chine et l'Inde ont refusé de condamner formellement le coup d'État.
La Russie maintient ses liens étroits avec la junte : le vice-ministre de la Défense, Alexander Fomin, a participé samedi au défilé annuel des forces armées birmanes. Le Kremlin s'est certes inquiété du nombre "croissant" des morts, mais a déclaré que la Birmanie restait un "allié fiable et un partenaire stratégique" avec lequel il souhaite renforcer ses relations militaires.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exhorté la communauté internationale à "plus d'unité" et "plus d'engagement" pour faire pression sur la junte.