Près de 30 000 personnes ont reçu l'ordre d'évacuer, mardi 7 janvier, en raison d'incendies hors de contrôle dans les collines surplombant Los Angeles. Les vents violents sont capables de propager rapidement les flammes et posent un "danger mortel", ont annoncé les autorités locales.
Le feu s'est déclaré en fin de matinée dans le quartier de Pacific Palisades, peuplé de villas à plusieurs millions de dollars dans les montagnes au nord-ouest de la ville. Il a déjà ravagé près de 1 200 hectares. Les autorités recensent "de nombreuses structures déjà détruites" a expliqué le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, lors d'un point presse mardi soir. Aucun blessé n'est pour l'instant à déplorer.
"J'ai déjà vu ça à la télévision, et je n'ai jamais pensé que le vent pouvait avoir un tel effet sur le feu", a confié Gary à la chaîne locale KTLA. Cet habitant du quartier a raconté avoir vu des "braises traînées sur 100 mètres" dans les airs.
"Il y avait de la fumée au loin, et on m'a assuré qu'elle n'arriverait pas sur la colline. (...) Cinq minutes plus tard, elle descendait la colline. Tout le monde a paniqué et est rentré chez soi pour évacuer sa maison", a-t-il détaillé. De nombreux habitants ont évacué à la hâte, avec simplement quelques affaires et leurs animaux de compagnie. Cela a provoqué de vastes bouchons dans le quartier et certains ont même abandonné leurs voitures pour s'en sortir, selon les images des médias locaux.
Le feu a provoqué un énorme nuage de fumée, visible depuis toute la mégapole. La ville voisine de Malibu, qui a déjà subi un vaste incendie en décembre, a fermé ses écoles. "Évacuez maintenant la zone de Palisades", a ordonné la ville de Los Angeles sur X.
Une tempête "destructrice" posant un "danger mortel" L'incendie s'est déclaré alors que Los Angeles est balayée par des rafales particulièrement violentes : des vents chauds de Santa Ana, typiques de l'hiver californien, doivent souffler jusqu'à 160 km/h, selon les services météorologiques américains (NWS).
De quoi propager les flammes très rapidement et compliquer fortement la tâche des pompiers, qui pourraient se retrouver privés de moyens aériens dans les prochaines heures.
"ATTENTION !!! Une tempête de vent DESTRUCTRICE et posant un DANGER MORTEL est attendue de mardi après-midi à mercredi matin sur une grande partie de la région" de Los Angeles, a averti le NWS sur X.
"Cela va être une nuit difficile" dans la région, car les vents atteindront leur pic après le coucher du soleil, a averti Daniel Swain, spécialiste des événements extrêmes à l'université UCLA. "On s'attend à ce que ce soit le plus fort épisode de vent dans cette région depuis 2011", a-t-il ajouté. Mais le risque d'incendie est, selon lui, "beaucoup plus élevé" qu'à l'époque.
Car après deux années très pluvieuses qui ont revigoré la végétation, le sud de la Californie subit "un début d'hiver le plus sec jamais enregistré". En d'autres termes, tout ce qui a abondamment repoussé agit désormais comme un combustible pour le feu.
"Nous ne sommes absolument pas sortis d'affaire", a insisté le gouverneur de Californie Gavin Newsom, en rappelant que les rafales vont "atteindre leur pic" cette nuit, entre 22 h et 5 h du matin. Le gouverneur démocrate a demandé aux Californiens de "respecter les ordres d'évacuation", qui ne sont pas toujours suivis aux États-Unis.
Plus de 250 pompiers sont actuellement mobilisés. Ils luttent "agressivement" contre l'incendie, a assuré la maire de Los Angeles, Karen Bass, sur les réseaux sociaux. "Les habitants de la région sont invités à tenir compte des avertissements d'évacuation et à suivre les instructions des responsables de la sécurité publique", a ajouté la démocrate.
Les pompiers vont même devoir lutter sur plusieurs fronts : mardi soir, un nouvel incendie s'est déclaré près de Pasadena, au nord de Los Angeles et a rapidement ravagé plus de de 400 hectares, selon l'agence CalFire.
Un début d'hiver extrêmement "sec" Les scientifiques rappellent régulièrement que le changement climatique augmente la fréquence des événements météorologiques extrêmes. "Novembre, décembre, janvier... Il n'y a plus de saison des incendies. Elle a lieu toute l'année", a rappelé le gouverneur Newsom.
La tempête a perturbé la visite du président Joe Biden, venu en Californie mardi pour annoncer la création de deux "monuments nationaux", de vastes zones protégées dans le sud de l'État. Présent à Los Angeles, le démocrate de 82 ans a immédiatement approuvé des aides fédérales pour la deuxième ville des États-Unis. "C'est quelque chose [...] que nous ne devrions pas prendre pour acquis à ce moment de l'histoire américaine", a salué Gavin Newsom.
Donald Trump, qui doit succéder à Joe Biden dans quelques jours à la Maison Blanche, a menacé en septembre de couper l'aide fédérale habituellement reçue par la Californie pour lutter contre les feux de forêt.
Le feu s'est déclaré en fin de matinée dans le quartier de Pacific Palisades, peuplé de villas à plusieurs millions de dollars dans les montagnes au nord-ouest de la ville. Il a déjà ravagé près de 1 200 hectares. Les autorités recensent "de nombreuses structures déjà détruites" a expliqué le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, lors d'un point presse mardi soir. Aucun blessé n'est pour l'instant à déplorer.
"J'ai déjà vu ça à la télévision, et je n'ai jamais pensé que le vent pouvait avoir un tel effet sur le feu", a confié Gary à la chaîne locale KTLA. Cet habitant du quartier a raconté avoir vu des "braises traînées sur 100 mètres" dans les airs.
"Il y avait de la fumée au loin, et on m'a assuré qu'elle n'arriverait pas sur la colline. (...) Cinq minutes plus tard, elle descendait la colline. Tout le monde a paniqué et est rentré chez soi pour évacuer sa maison", a-t-il détaillé.
Le feu a provoqué un énorme nuage de fumée, visible depuis toute la mégapole. La ville voisine de Malibu, qui a déjà subi un vaste incendie en décembre, a fermé ses écoles. "Évacuez maintenant la zone de Palisades", a ordonné la ville de Los Angeles sur X.
Une tempête "destructrice" posant un "danger mortel" L'incendie s'est déclaré alors que Los Angeles est balayée par des rafales particulièrement violentes : des vents chauds de Santa Ana, typiques de l'hiver californien, doivent souffler jusqu'à 160 km/h, selon les services météorologiques américains (NWS).
De quoi propager les flammes très rapidement et compliquer fortement la tâche des pompiers, qui pourraient se retrouver privés de moyens aériens dans les prochaines heures.
"ATTENTION !!! Une tempête de vent DESTRUCTRICE et posant un DANGER MORTEL est attendue de mardi après-midi à mercredi matin sur une grande partie de la région" de Los Angeles, a averti le NWS sur X.
"Cela va être une nuit difficile" dans la région, car les vents atteindront leur pic après le coucher du soleil, a averti Daniel Swain, spécialiste des événements extrêmes à l'université UCLA. "On s'attend à ce que ce soit le plus fort épisode de vent dans cette région depuis 2011", a-t-il ajouté. Mais le risque d'incendie est, selon lui, "beaucoup plus élevé" qu'à l'époque.
Car après deux années très pluvieuses qui ont revigoré la végétation, le sud de la Californie subit "un début d'hiver le plus sec jamais enregistré". En d'autres termes, tout ce qui a abondamment repoussé agit désormais comme un combustible pour le feu.
"Nous ne sommes absolument pas sortis d'affaire", a insisté le gouverneur de Californie Gavin Newsom, en rappelant que les rafales vont "atteindre leur pic" cette nuit, entre 22 h et 5 h du matin. Le gouverneur démocrate a demandé aux Californiens de "respecter les ordres d'évacuation", qui ne sont pas toujours suivis aux États-Unis.
Plus de 250 pompiers sont actuellement mobilisés. Ils luttent "agressivement" contre l'incendie, a assuré la maire de Los Angeles, Karen Bass, sur les réseaux sociaux. "Les habitants de la région sont invités à tenir compte des avertissements d'évacuation et à suivre les instructions des responsables de la sécurité publique", a ajouté la démocrate.
Les pompiers vont même devoir lutter sur plusieurs fronts : mardi soir, un nouvel incendie s'est déclaré près de Pasadena, au nord de Los Angeles et a rapidement ravagé plus de de 400 hectares, selon l'agence CalFire.
Un début d'hiver extrêmement "sec" Les scientifiques rappellent régulièrement que le changement climatique augmente la fréquence des événements météorologiques extrêmes. "Novembre, décembre, janvier... Il n'y a plus de saison des incendies. Elle a lieu toute l'année", a rappelé le gouverneur Newsom.
La tempête a perturbé la visite du président Joe Biden, venu en Californie mardi pour annoncer la création de deux "monuments nationaux", de vastes zones protégées dans le sud de l'État. Présent à Los Angeles, le démocrate de 82 ans a immédiatement approuvé des aides fédérales pour la deuxième ville des États-Unis. "C'est quelque chose [...] que nous ne devrions pas prendre pour acquis à ce moment de l'histoire américaine", a salué Gavin Newsom.
Donald Trump, qui doit succéder à Joe Biden dans quelques jours à la Maison Blanche, a menacé en septembre de couper l'aide fédérale habituellement reçue par la Californie pour lutter contre les feux de forêt.