Des responsables d’organisations d’éleveurs du département de Podor (nord), sollicitent des nouvelles autorités une plus grande attention, pour la protection de l’environnement, par une lutte hardie contre les feux de brousse. Ils ont exprimé cette demande lors d’une assemblée générale tenue dimanche à Nguendar, village de la commune de Ndiayène Pendao. L’objectif de la réunion était de faire le point sur la situation alimentaire du cheptel en cette période de soudure.
La rencontre, présidée par Aboubacry Diallo, président de la Maison des éleveurs (MDE) de Podor, a enregistré la présence de tous les responsables de sections.
« Nous invitons les nouvelles autorités à faire de la protection de l’environnement et de la gestion des ressources naturelles une priorité pour le développement de l’élevage, confronté à des cas récurrents de feux de brousse », a déclaré M. Diallo, au terme de la rencontre. Il a rappelé que l’élevage au Sénégal et dans le Sahel est de type essentiellement extensif. « Donc, il faut une bonne gestion du tapis herbacé qui passe par une +protection et une lutte contre des éléments destructeurs dont le feu+ », a-t-il exhorté.
Selon lui, « Le principal obstacle à l’alimentation du cheptel, est la destruction des pâturages causée par les feux de brousse. C’est la source de plusieurs de nos difficultés. Outre les nombreux hectares de tapis herbacé détruits, il y a souvent des arbres brûlés, des habitations incendiés, parfois aussi des petits ruminants morts calcinés et même des vies humaines », a-t-il déploré. Il a rappelé le feu de brousse survenu à Doumnga Lao où cinq personnes avaient été tuées en 2022. Il y a aussi celui de Mbolo Birane qui avait calciné plus de 150 moutons.
Aboubacry Diallo rapporte l’Aps, a plaidé pour un renforcement accru en camions citernes, du carburant, des équipements et divers moyens pour les services départementaux des eaux et forêts, pour faciliter la lutte contre ce fléau. Il sollicite des collectivités territoriales « une plus grande implication dans ce combat’’ en vertu de la loi sur la décentralisation ».
La rencontre, présidée par Aboubacry Diallo, président de la Maison des éleveurs (MDE) de Podor, a enregistré la présence de tous les responsables de sections.
« Nous invitons les nouvelles autorités à faire de la protection de l’environnement et de la gestion des ressources naturelles une priorité pour le développement de l’élevage, confronté à des cas récurrents de feux de brousse », a déclaré M. Diallo, au terme de la rencontre. Il a rappelé que l’élevage au Sénégal et dans le Sahel est de type essentiellement extensif. « Donc, il faut une bonne gestion du tapis herbacé qui passe par une +protection et une lutte contre des éléments destructeurs dont le feu+ », a-t-il exhorté.
Selon lui, « Le principal obstacle à l’alimentation du cheptel, est la destruction des pâturages causée par les feux de brousse. C’est la source de plusieurs de nos difficultés. Outre les nombreux hectares de tapis herbacé détruits, il y a souvent des arbres brûlés, des habitations incendiés, parfois aussi des petits ruminants morts calcinés et même des vies humaines », a-t-il déploré. Il a rappelé le feu de brousse survenu à Doumnga Lao où cinq personnes avaient été tuées en 2022. Il y a aussi celui de Mbolo Birane qui avait calciné plus de 150 moutons.
Aboubacry Diallo rapporte l’Aps, a plaidé pour un renforcement accru en camions citernes, du carburant, des équipements et divers moyens pour les services départementaux des eaux et forêts, pour faciliter la lutte contre ce fléau. Il sollicite des collectivités territoriales « une plus grande implication dans ce combat’’ en vertu de la loi sur la décentralisation ».