Les personnes en situation de handicap du département de Podor se sont réunies, avant hier, au village de Dioudé Diabé, dans l’île à Morphil pour crier leur ras -le -bol. Ces dernières qui ont dépassé 15 mille personnes réparties dans les 22 communes que compte Podor, disent rester six mois sans voir la couleur de leurs bourses familiales.
« L’Etat étant une continuité, nous invitons les nouvelles autorités à se pencher sur nos cas. Les 35 000 francs CFA que nous recevions en termes d’appui chaque mois et qui représentaient notre maigre bourse familiale ont été presque suspendus sans que nous ne sachions le pourquoi. Nous sommes à la veille de la fête de Tabaski, puisque nous ne pouvons emprunter les rues pour mendier ou tendre la main, nous réclamons nos bourses », a indiqué le président de l’association départementale des handicapés (Adh), Mohamadou Diaw dit Carlos.
Face à la presse, ces personnes vivant avec un handicap n’ont pas manqué de dénoncer le manque de soutien des autorités politiques du département de Podor. «Les maires du département de Podor ne nous sont d’aucune utilité. Pourtant, ils n’hésitent pas à nous courtiser pendant les échéances électorales pour les 15 mille cartes que nous détenons», fustige le président de l’Adh. Poursuivant, les handicapés du département interpellent directement l’actuel président de la République pour que, désormais, des subventions destinées aux handicapés soient logées dans les mairies et Conseil départementaux pour leur prise en charge.
« L’Etat étant une continuité, nous invitons les nouvelles autorités à se pencher sur nos cas. Les 35 000 francs CFA que nous recevions en termes d’appui chaque mois et qui représentaient notre maigre bourse familiale ont été presque suspendus sans que nous ne sachions le pourquoi. Nous sommes à la veille de la fête de Tabaski, puisque nous ne pouvons emprunter les rues pour mendier ou tendre la main, nous réclamons nos bourses », a indiqué le président de l’association départementale des handicapés (Adh), Mohamadou Diaw dit Carlos.
Face à la presse, ces personnes vivant avec un handicap n’ont pas manqué de dénoncer le manque de soutien des autorités politiques du département de Podor. «Les maires du département de Podor ne nous sont d’aucune utilité. Pourtant, ils n’hésitent pas à nous courtiser pendant les échéances électorales pour les 15 mille cartes que nous détenons», fustige le président de l’Adh. Poursuivant, les handicapés du département interpellent directement l’actuel président de la République pour que, désormais, des subventions destinées aux handicapés soient logées dans les mairies et Conseil départementaux pour leur prise en charge.