Le président sénégalais Abdoulaye Wade avec le khalife général des mourides, la plus haute autorité de la confrérie à Touba en mars 2007. AFP PHOTO/HO
Des trois présidents du Sénégal, Abdoulaye Wade est, de loin, celui qui a le plus médiatisé ses opinions religieuses. Ses adversaires disent même qu’il a utilisé ses convictions pour tenter de séduire l’électorat mouride. Les dernières déclarations du président à Touba, en période préélectorale ont du coup fait bondir l’opposition.
« Personne ne veut d’un président de la République qui va essayer de créer de la division, de la distance juste pour ses propres prétentions et ses propres ambitions politiques, réagit vivement Cheikh Bamba Dieye, lui aussi candidat à la présidentielle. Ce dont les Sénégalais ont besoin, et surtout relativement aux confréries, c’est quelqu’un qui unifie l’idée de la nation parce que, que ce soit Touba ou Tivaouane [ville sainte pour la confrérie soufi tidjane proche de Thiès ndlr] ce sont des entités de la nation sénégalaise ».
Dans l’entourage du président sénégalais, certains veulent en revanche banaliser les propos tenus par Abdoulaye Wade. Comme son conseiller aux Affaires religieuses, Mamadou Bamba Ndiaye. Tous les candidats, dit-il, cherchent à obtenir le soutien des chefs religieux mourides : « Le Sénégal est un pays tout à fait particulier, la religion revêt une importance particulière. Je crois que personne ne peut ignorer le poids de Touba et tout homme politique qui se respecte au Sénégal est obligé de tenir compte de cette importance. En plus, Abdoulaye Wade est aussi mouride donc lui il donne beaucoup plus d’importance à Touba compte tenu de sa qualité de disciple mouride ».
Au Sénégal, l’islam soufi est largement dominant. Plusieurs confréries cohabitent. Tidjanes, dans la diversité de plusieurs familles, mais aussi Mourides, Layènes et Khadres.
Source: RFI
« Personne ne veut d’un président de la République qui va essayer de créer de la division, de la distance juste pour ses propres prétentions et ses propres ambitions politiques, réagit vivement Cheikh Bamba Dieye, lui aussi candidat à la présidentielle. Ce dont les Sénégalais ont besoin, et surtout relativement aux confréries, c’est quelqu’un qui unifie l’idée de la nation parce que, que ce soit Touba ou Tivaouane [ville sainte pour la confrérie soufi tidjane proche de Thiès ndlr] ce sont des entités de la nation sénégalaise ».
Dans l’entourage du président sénégalais, certains veulent en revanche banaliser les propos tenus par Abdoulaye Wade. Comme son conseiller aux Affaires religieuses, Mamadou Bamba Ndiaye. Tous les candidats, dit-il, cherchent à obtenir le soutien des chefs religieux mourides : « Le Sénégal est un pays tout à fait particulier, la religion revêt une importance particulière. Je crois que personne ne peut ignorer le poids de Touba et tout homme politique qui se respecte au Sénégal est obligé de tenir compte de cette importance. En plus, Abdoulaye Wade est aussi mouride donc lui il donne beaucoup plus d’importance à Touba compte tenu de sa qualité de disciple mouride ».
Au Sénégal, l’islam soufi est largement dominant. Plusieurs confréries cohabitent. Tidjanes, dans la diversité de plusieurs familles, mais aussi Mourides, Layènes et Khadres.
Source: RFI