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Politique: «Tout ce que Senghor avait contribué à bâtir risque de partir en lambeau» selon le professeur Maguèye Kassé



Politique: «Tout ce que Senghor avait contribué à bâtir risque de partir en lambeau» selon le professeur Maguèye Kassé
Le travail accompli par le premier Président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor décédé le 20 décembre 2001 à Verson en France, risque de partir en lambeau a déclaré le professeur titulaire de classe exceptionnel de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) par ailleurs membre du secrétariat du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), Maguèye Kassé. Lors de son passage dans le «grand jury», il a indiqué que «le Sénégal est toujours à construire dans la mesure où malgré le fait que Senghor ait essayé de bâtir un Etat moderne, bien qu’il ait essayé de promouvoir une forme de démocratie qui n’était pas tout à fait la démocratie telle que nous la souhaitions, il a un mérite qu’il faut lui reconnaître absolument c’est qu’il a essayé d’asseoir les bases solides d’une cohabitation harmonieuse de différence de toute sorte, pour que nous nous retrouvions tous dans une entité qu’on appelle le Sénégal». Il est d’avis que «tout ce qu’il avait contribué à bâtir risque de partir en lambeau voire d’exploser si nous ne prenions garde» a-t-il averti avant d’ajouter: «nous n’avions jamais eu de difficulté entre des religions différentes, nous n’avions jamais eu de problème de manière aussi aigu que, aujourd’hui, les dangers qui planent sur notre unité nationale à partir des différences ethniques».
«Nous sommes dans une république et le chef de l’Etat de cette république doit avoir une position équidistante entre toutes les confréries les familles religieuses et les religions. C’est cela la garantie de la pérennité, de la construction continu d’un Etat moderne, d’un Etat national dans lequel tout le monde se retrouve» a fait savoir le membre du secrétariat du (PIT). Il a fait comprendre que, «nous avons la chance d’avoir un pays dans lequel les relations entre les individus sont d’une telle complexité et d’une telle élasticité pour que nous n’ayons pas à affronter les défis que d’autres pays ont affronté». Le professeur de laisser entendre: «si maintenant pour des intérêts étroits, égoïstes, partisans, on met en danger ce que le hasard nous a donné comme socle à partir duquel nous pouvons construire quelque chose de pérenne, nous allons le léguer».

Papa Mamadou Diéry Diallo

Dimanche 20 Décembre 2009 - 14:33


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