Longtemps réclamé par les partis politiques du Sénégal, cet audit va permettre d’examiner la carte électorale, mais aussi il va passer au peigne fin toutes la chaîne des inscriptions jusqu’à la phase contentieuse et même jusqu’à la phase post contentieuse. Il va faire un double croisement entre la carte électorale et le fichier électoral, un croisement entre la carte électorale et les listes électorales, et enfin un triple croisement entre la carte électorale, le fichier électoral et la population électorale qui figure sur la liste électorale.
Selon Me Ousmane Ngom, en acceptant la requête de la classe politique qui demandait un audit du fichier, le Président de la République, Me Wade Abdoulaye Wade a marqué ainsi son ouverture et sa bonne volonté pour que nous puissions, une bonne fois pour toute, apaiser le climat politique au Sénégal et aller aux élections sur de nouvelles bases fondées sur la confiance, la sérénité restaurée.
Pour lui, ce qui est fondamental dans ce genre d’exercice c’est la bonne foi de tous les acteurs. Si la bonne foi est là et qu’elle est permanente je suis persuadé que nous pourront nous entendre autour des conclusions du rapport, nous pourrons réaliser le consensus le plus large et nous pourrons mettre en œuvre ces conclusions au bénéfice du peuple sénégalais.
Le ministre de l’intérieur est convaincu que «la présence autour de la table des acteurs politiques de l’opposition comme du pouvoir est un gage suffisant pour que nous puissions croire que les conclusions vont permettre le rétablissement définitif de la confiance et de la sérénité au niveau du paysage politique sénégalais» croit-il.
Le président de la commission nationale des élections à la Coalition Benno Siggil Senegaal (BSS) et chargé des élections de la Ligue Démocratique, Ousmane Badiane n’a pas confiance à l’Etat et au Ministre de l’intérieur qui, pour lui, organise des élections mais dans la perspective de faire gagner son parti et son camp.
«Nous demeurons vigilant, nous sommes des acteurs, les élections ne les appartiennent pas, nous allons nous battre jusqu’au bout pour qu’il y ait de la transparence» a-t-il soutenu avant d’ajouter: «si on juge l’Etat par les actes qu’ils posent quotidiennement, nous avons toutes les raisons d’avoir des inquiétudes. On a nommé un Président du Conseil constitutionnel que nous récusons et que nous continuons de récuser parce qu’il a fait preuve de son manque d’impartialité, de neutralité. Il a donné la preuve qu’il se range du côté du pouvoir. Nous n’avons aucune raison de croire l’Etat, et son Ministre de l’intérieur».
Selon Me Ousmane Ngom, en acceptant la requête de la classe politique qui demandait un audit du fichier, le Président de la République, Me Wade Abdoulaye Wade a marqué ainsi son ouverture et sa bonne volonté pour que nous puissions, une bonne fois pour toute, apaiser le climat politique au Sénégal et aller aux élections sur de nouvelles bases fondées sur la confiance, la sérénité restaurée.
Pour lui, ce qui est fondamental dans ce genre d’exercice c’est la bonne foi de tous les acteurs. Si la bonne foi est là et qu’elle est permanente je suis persuadé que nous pourront nous entendre autour des conclusions du rapport, nous pourrons réaliser le consensus le plus large et nous pourrons mettre en œuvre ces conclusions au bénéfice du peuple sénégalais.
Le ministre de l’intérieur est convaincu que «la présence autour de la table des acteurs politiques de l’opposition comme du pouvoir est un gage suffisant pour que nous puissions croire que les conclusions vont permettre le rétablissement définitif de la confiance et de la sérénité au niveau du paysage politique sénégalais» croit-il.
Le président de la commission nationale des élections à la Coalition Benno Siggil Senegaal (BSS) et chargé des élections de la Ligue Démocratique, Ousmane Badiane n’a pas confiance à l’Etat et au Ministre de l’intérieur qui, pour lui, organise des élections mais dans la perspective de faire gagner son parti et son camp.
«Nous demeurons vigilant, nous sommes des acteurs, les élections ne les appartiennent pas, nous allons nous battre jusqu’au bout pour qu’il y ait de la transparence» a-t-il soutenu avant d’ajouter: «si on juge l’Etat par les actes qu’ils posent quotidiennement, nous avons toutes les raisons d’avoir des inquiétudes. On a nommé un Président du Conseil constitutionnel que nous récusons et que nous continuons de récuser parce qu’il a fait preuve de son manque d’impartialité, de neutralité. Il a donné la preuve qu’il se range du côté du pouvoir. Nous n’avons aucune raison de croire l’Etat, et son Ministre de l’intérieur».