Politique : Youssou Ndour se lance : « je participe maintenant… »



Très au devant de la scène médiatique depuis des semaines pour les besoins de la promotion de son album Dakar-Kingston, Youssou Ndour était hier l’hôte de l’Association pour le Développement de l’Education en Afrique. La politique s’est invitée à la rencontre qui s’est déroulée à Sciences Pô.




La star sénégalaise a précisé d’emblée qu’en matière de politique, il n’est pas venu pour être Président. Seulement aujourd’hui sa position change : « maintenant, je participe, c’est-à-dire, je vais beaucoup plus éveiller les consciences, faire des tournées pour aider à comprendre ». On se rappelle que dans des dernières interviews, surtout avec Jeune Afrique, il affirmait relativement à la politique : « je ne dis plus jamais ». Le pas est donc maintenant franchi et cela passe par la création d’un mouvement intitulé : « féké massi bolé » (j’en fais parti parce que j’en suis un témoin).

Très engagé, l’artiste sénégalais assure « qu’il va parler pour dénoncer les tricheurs ». Mais se présentant comme un relais entre les politiques et les citoyens ou les membres de son mouvement, il va comprendre les uns et les autres avant un éventuel soutien, il faut : « des éléments qui renseignent sur les gens qui veulent nous diriger, ce qu’ils ont fait avant, ce qu’ils font maintenant ou ce qu’ils veulent faire s’ils sont élus demain».
Pour couper cours à certains commentaires, Youssou Ndour précise que ce mouvement n’a rien à voir avec ses affaires, notamment son projet de télévision, télé futur médias, « qu’il ait TFM ou pas, mon mouvement verra le jour. C’est une prise de conscience. J’ai 50 ans. Et je pense avoir une petite expérience dans ma vie. A un moment de sa vie, on fait le point. Et j’ai fait le point dans ma tête et j’ai décidé de mettre en place un mouvement. Ce mouvement-là n’est pas un mouvement contre Wade ; c’est clair et net. C’est un mouvement de réflexion où les gens vont réfléchir, échanger pour faire le meilleur choix. Il n’est ni pour l’opposition ni pour le pouvoir ; c’est un mouvement qui va réfléchir et qui va, au moment venu, prendre des décisions.»

NDIAGA DIOUF avec RFM et le Quotidien

Vendredi 26 Mars 2010 12:50


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