Le désormais ancien député et ami de Macky Sall, Moustapha Cissé Lô
«Aida Mbodji a été de toutes les alliances politiques et matrimoniales». C'est la réponse du berger à la bergère adressée par le très volubile Moustapha Cissé Lô à la responsable libérale de Bambey qui a eu l'outrecuidance de le traiter de fou. Cette passe d'armes illustre, si besoin en est, la propension de querelleur affichée par celui que la presse a surnommé «El pistoléro». Socialiste dans une autre vie, l'homme est devenu libéral au lendemain de l'alternance suite au «Ndigueul (consigne)» de son marabout. Véritable «OVNI (Objet volant non identifié)» politique, Cissé LO, comme l'appelle ses proches, s'est distingué de ses anciens camarades députés en refusant de parrainer la mise à mort de Macky Sall dont il dit être le conseiller spécial n° 1.
Ce bras de fer s'est soldé par sa démission avec fracas du groupe parlementaire libéral. Il réclamait la tête de Doudou Wade, président dudit groupe parlementaire qu'il accusait de se livrer à des activités fractionnistes. Son expérience de parlementaire est pourtant antérieure à l'arrivée des libéraux au pouvoir. Il a été député socialiste de la ville de Mbacké. Déchu de son mandat de député acquis sous la bannière de la coalition Sopi 2007, il manifeste un soutien ardent au leader de l'Alliance pour la République (Apr/Yaakaar). Allant jusqu'à œuvrer pour une large victoire de Macky Sall aux prochaines joutes électorales prévues le 22 mars 2009. C'est dans ce dessein qu'il a créé un mouvement dénommé Convergence Libérale pour la Citoyenneté et le Travail/Deekal Yaakaar, sa bannière pour les élections locales.
Opérateur économique prospère, Moustapha Cissé LÔ est un ancien agent de l'Oncad puis de la Sonar. D'une fougue qui frise la précipitation, l'homme s'était illustré lors de l'élection du président de la chambre de commerce et d'agriculture de Diourbel. Ne supportant pas une défaite qu'Alioune Diop lui a fait subir, il cassa une urne et dû faire face au juge pour ce délit. Sa propension à la violence fut élevée d'un cran lors de son altercation avec l'ancien secrétaire élu du conseil régional de Diourbel. Il n'hésita pas à dégainer son pistolet. N'est pas El pistoléro qui veut !
Peu diplômé-il a arrêté ses études en classe de troisième après l'obtention de son Bepc-, le politicien n'hésite pas à contredire des ministres de la République sur des questions techniques. Ce fut le cas avec l'ancienne ministre Marie Pierre Sarr Traoré, coupable à ses yeux d'incompétence suite à un non respect du format des caravanes de l'entreprise. Après les émeutes de Kédougou, il a joint sa voix à celles des kédovins qui exigeaient la démission du ministre de l'Information et porte-parole du gouvernement, Abdoul Aziz Sow. Une véritable fausse note dans la symphonie de Wade !
Du haut de son 1m 98, le fils d'Elhadji Aliou LO et homonyme de l'ancien ambassadeur et député-maire de Louga, Moustapha Cissé, dit les choses sans se soucier des qu'en dira t-on. Emotif malgré son impulsivité et sa propension à la violence, l'homme est décrit par ses détracteurs comme quelqu'un qui revient toujours sur ses propos et qui ne croit pas en ce qu'il dit.
Né le 28 décembre 1954 à Louga, ce polygame immodéré est père d'une douzaine d'enfants. Il a débuté sa carrière politique au Parti pour la Libération du Peuple (PLP) fondé par le défunt Me Babacar Niang. Après cet apprentissage politique auprès de l'avocat politicien, il migre au Parti socialiste en 1987 sur directives de son marabout, Serigne Moustapha Bassirou Mbacké. Trois mois après l’alternance, le même marabout lui intime l'ordre de rejoindre les prairies bleues suite à la demande du président Wade par l'entremise de l'actuel maire de Dakar, Pape Diop. Fervent mouride, Moustapha Cissé LÔ n'en est pas moins un athée politique.
Ce bras de fer s'est soldé par sa démission avec fracas du groupe parlementaire libéral. Il réclamait la tête de Doudou Wade, président dudit groupe parlementaire qu'il accusait de se livrer à des activités fractionnistes. Son expérience de parlementaire est pourtant antérieure à l'arrivée des libéraux au pouvoir. Il a été député socialiste de la ville de Mbacké. Déchu de son mandat de député acquis sous la bannière de la coalition Sopi 2007, il manifeste un soutien ardent au leader de l'Alliance pour la République (Apr/Yaakaar). Allant jusqu'à œuvrer pour une large victoire de Macky Sall aux prochaines joutes électorales prévues le 22 mars 2009. C'est dans ce dessein qu'il a créé un mouvement dénommé Convergence Libérale pour la Citoyenneté et le Travail/Deekal Yaakaar, sa bannière pour les élections locales.
Opérateur économique prospère, Moustapha Cissé LÔ est un ancien agent de l'Oncad puis de la Sonar. D'une fougue qui frise la précipitation, l'homme s'était illustré lors de l'élection du président de la chambre de commerce et d'agriculture de Diourbel. Ne supportant pas une défaite qu'Alioune Diop lui a fait subir, il cassa une urne et dû faire face au juge pour ce délit. Sa propension à la violence fut élevée d'un cran lors de son altercation avec l'ancien secrétaire élu du conseil régional de Diourbel. Il n'hésita pas à dégainer son pistolet. N'est pas El pistoléro qui veut !
Peu diplômé-il a arrêté ses études en classe de troisième après l'obtention de son Bepc-, le politicien n'hésite pas à contredire des ministres de la République sur des questions techniques. Ce fut le cas avec l'ancienne ministre Marie Pierre Sarr Traoré, coupable à ses yeux d'incompétence suite à un non respect du format des caravanes de l'entreprise. Après les émeutes de Kédougou, il a joint sa voix à celles des kédovins qui exigeaient la démission du ministre de l'Information et porte-parole du gouvernement, Abdoul Aziz Sow. Une véritable fausse note dans la symphonie de Wade !
Du haut de son 1m 98, le fils d'Elhadji Aliou LO et homonyme de l'ancien ambassadeur et député-maire de Louga, Moustapha Cissé, dit les choses sans se soucier des qu'en dira t-on. Emotif malgré son impulsivité et sa propension à la violence, l'homme est décrit par ses détracteurs comme quelqu'un qui revient toujours sur ses propos et qui ne croit pas en ce qu'il dit.
Né le 28 décembre 1954 à Louga, ce polygame immodéré est père d'une douzaine d'enfants. Il a débuté sa carrière politique au Parti pour la Libération du Peuple (PLP) fondé par le défunt Me Babacar Niang. Après cet apprentissage politique auprès de l'avocat politicien, il migre au Parti socialiste en 1987 sur directives de son marabout, Serigne Moustapha Bassirou Mbacké. Trois mois après l’alternance, le même marabout lui intime l'ordre de rejoindre les prairies bleues suite à la demande du président Wade par l'entremise de l'actuel maire de Dakar, Pape Diop. Fervent mouride, Moustapha Cissé LÔ n'en est pas moins un athée politique.
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