La sociologue sénégalaise et responsable du Maep pour le Bénin, Mme Marie-Angélique Savané, n’émarge plus au Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad). Elle a été relevée de ses fonctions de Coordonnatrice du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs lors de la dernière rencontre des parlementaires pour le Nepad à Midrand en Afrique du Sud. Pour, dit-on, des raisons d’enrichissement sans cause, au moment où elle évaluait les questions de bonne gouvernance économique et politique en République du Bénin. Tout le dossier peut être lu sur le lien http://www.rewmi.com/marie-angélique-savané-au-coeur d’un scandale au Bénin ou en tapant simplement Marie Angélique Savané dans google recherche.
En effet, bien avant le dépôt de son rapport sur la gouvernance économique et politique au Bénin, Mme Marie-Angélique Savané émargeait déjà au budget national du Bénin. Au lieu d’être récompensée sur les fonds spéciaux et de souveraineté non justifiables, son nom a été maladroitement mis dans la rubrique ’’salaire’’ de la présidence de la République du Bénin du projet de budget général de l’Etat gestion 2009, qui a été adopté en décembre dernier à l’Assemblée nationale. Après le tollé général qu’a suscité la situation, elle va reconnaître plus tard dans une interview qu’elle a accordée à un journal sénégalais que le gouvernement du Bénin lui a fait délivrer un passeport diplomatique tout en niant les pots de vin qu’on lui aurait versé pour service rendu.
Pour voiler la face, Mme Marie Angélique Savané a été nommée Conseiller spécial au Palais de la Marina à Cotonou par le président béninois. Toute chose qui contraste avec sa mission d’évaluation par les pairs pour laquelle elle est sensée être neutre. Mieux, en tant qu’étrangère et en mission internationale de contrôle, rien ne pouvait justifier ce poste auquel elle a été promue et le passeport que les autorités béninoises lui ont délivré. La nouvelle a fait le tour du monde et a engendré du coup un ordre du jour spécial lors de la réunion dans la ville de Midrand en Afrique du sud où les parlementaires africains pour le Nepad se sont bien indignés de son cas et ont préféré mettre un terme au contrat que l’institution a passé avec elle, avec des avis qui pourraient la suivre durant le reste de son parcours international.
Des correspondances seraient déjà adressées à toutes les autorités parlementaires africaines dans ce sens. Selon certaines sources proches du Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, le cas Marie-Angélique Savané devrait également faire l’objet d’un dossier qui sera discuté en plénière dans les prochaines semaines. Le gouvernement du président Yayi Boni qui a, jusque là, tenté de faire croire que Mme Marie-Angélique Savané n’a jamais émargé au budget national devrait être invité pour venir dire, face à la représentation nationale, sa part de vérité dans ce dossier scabreux. Après bien sûr les controverses en commission sur la question. Pour un député hier au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, la situation constitue une honte pour l’Etat béninois qui a dû corrompre un fonctionnaire international pour voiler ses contre-performances en matière de bonne gouvernance économique et politique.
Il faut préciser que le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) a été institué pour s’occuper des défis actuels du continent africain. Le Nepad fait partie des réformes au sein de l’Union Africaine et tend à aider les Etats membres à mieux gérer les deniers publics et des questions liées à la démocratisation de l’Afrique pour régler les problèmes de pauvreté et les libertés essentielles. Le tout, passant d’abord par un assainissement des finances publiques et un respect des textes de loi. C’est dans ce cadre que le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep) a été mis en route et accepté par tous les Etats membres. C’est un instrument d’auto-évaluation auquel les pays membres du Nepad adhèrent volontairement.
Le Maep s’intéresse notamment aux questions de bonne gouvernance économique et politique. De ce fait, personne n’a exigé à l’Etat béninois de demander à être évalué. Dans les milieux politiques hostiles au Changement, on estime que c’est le souci permanent de populisme qui a guidé jusque là la gestion des affaires publiques et la tendance à montrer aux citoyens ce qui n’est pas, qui a conduit les thuriféraires du Changement à initier la formule. Et après avoir fait des promesses de pots de vin à Mme Marie-Angélique Savané qui aurait pondu un rapport biaisé sur le pays, le Bénin de l’ère du changement a été retenu comme le pays qui aspire vraiment vers un Etat émergent. Mme Marie-Angélique Savané a été même décorée. Aujourd’hui, le pot au rose qui a été découvert, fait couler assez d’encre et de salive et discrédite le Bénin.
Source: www.actubenin.com
En effet, bien avant le dépôt de son rapport sur la gouvernance économique et politique au Bénin, Mme Marie-Angélique Savané émargeait déjà au budget national du Bénin. Au lieu d’être récompensée sur les fonds spéciaux et de souveraineté non justifiables, son nom a été maladroitement mis dans la rubrique ’’salaire’’ de la présidence de la République du Bénin du projet de budget général de l’Etat gestion 2009, qui a été adopté en décembre dernier à l’Assemblée nationale. Après le tollé général qu’a suscité la situation, elle va reconnaître plus tard dans une interview qu’elle a accordée à un journal sénégalais que le gouvernement du Bénin lui a fait délivrer un passeport diplomatique tout en niant les pots de vin qu’on lui aurait versé pour service rendu.
Pour voiler la face, Mme Marie Angélique Savané a été nommée Conseiller spécial au Palais de la Marina à Cotonou par le président béninois. Toute chose qui contraste avec sa mission d’évaluation par les pairs pour laquelle elle est sensée être neutre. Mieux, en tant qu’étrangère et en mission internationale de contrôle, rien ne pouvait justifier ce poste auquel elle a été promue et le passeport que les autorités béninoises lui ont délivré. La nouvelle a fait le tour du monde et a engendré du coup un ordre du jour spécial lors de la réunion dans la ville de Midrand en Afrique du sud où les parlementaires africains pour le Nepad se sont bien indignés de son cas et ont préféré mettre un terme au contrat que l’institution a passé avec elle, avec des avis qui pourraient la suivre durant le reste de son parcours international.
Des correspondances seraient déjà adressées à toutes les autorités parlementaires africaines dans ce sens. Selon certaines sources proches du Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, le cas Marie-Angélique Savané devrait également faire l’objet d’un dossier qui sera discuté en plénière dans les prochaines semaines. Le gouvernement du président Yayi Boni qui a, jusque là, tenté de faire croire que Mme Marie-Angélique Savané n’a jamais émargé au budget national devrait être invité pour venir dire, face à la représentation nationale, sa part de vérité dans ce dossier scabreux. Après bien sûr les controverses en commission sur la question. Pour un député hier au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, la situation constitue une honte pour l’Etat béninois qui a dû corrompre un fonctionnaire international pour voiler ses contre-performances en matière de bonne gouvernance économique et politique.
Il faut préciser que le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) a été institué pour s’occuper des défis actuels du continent africain. Le Nepad fait partie des réformes au sein de l’Union Africaine et tend à aider les Etats membres à mieux gérer les deniers publics et des questions liées à la démocratisation de l’Afrique pour régler les problèmes de pauvreté et les libertés essentielles. Le tout, passant d’abord par un assainissement des finances publiques et un respect des textes de loi. C’est dans ce cadre que le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep) a été mis en route et accepté par tous les Etats membres. C’est un instrument d’auto-évaluation auquel les pays membres du Nepad adhèrent volontairement.
Le Maep s’intéresse notamment aux questions de bonne gouvernance économique et politique. De ce fait, personne n’a exigé à l’Etat béninois de demander à être évalué. Dans les milieux politiques hostiles au Changement, on estime que c’est le souci permanent de populisme qui a guidé jusque là la gestion des affaires publiques et la tendance à montrer aux citoyens ce qui n’est pas, qui a conduit les thuriféraires du Changement à initier la formule. Et après avoir fait des promesses de pots de vin à Mme Marie-Angélique Savané qui aurait pondu un rapport biaisé sur le pays, le Bénin de l’ère du changement a été retenu comme le pays qui aspire vraiment vers un Etat émergent. Mme Marie-Angélique Savané a été même décorée. Aujourd’hui, le pot au rose qui a été découvert, fait couler assez d’encre et de salive et discrédite le Bénin.
Source: www.actubenin.com