Les leaders de Wallu Sénégal qui ont fait face à la presse ce jeudi ont soutenu que les dernières élections locales ont démontré les failles qu’ils avaient toujours dénoncées dans le système électoral. Ils estiment que le fichier actuel n’a pas été vidé des « anomalies, fraudes et manipulations constatées dans l’ancien fichier ». Face à une telle situation, ils demandent une rencontre immédiate avec le président Macky Sall pour trouver une solution avant les élections législatives du 31 juillet.
« Cette opération permettrait d’accéder au fichier électoral conformément aux dispositions réglementaires, de corriger toutes les irrégularités liées à la production de cartes d’identité sans données électorales et de cartes avec données électorales en dehors des périodes légales et en dehors des commissions administratives régulières ainsi que l’existence de données biométriques corrompues », selon ces leaders.
Pour eux, « le truquage des processus électoraux et des résultats des votes au Sénégal apparaît comme une constante des pratiques du régime de Macky Sall dont il convient de rappeler sans être exhaustif : la perte de fiabilité du fichier électoral enregistrant de nombreuses modifications hors période de révision des listes, le refus de mettre à disposition le fichier électoral avant les élections conformément à la loi, les périodes très courtes de révision électorale pour empêcher l’inscription des jeunes ».
Pour la seconde fois, l’Etat du Sénégal ouvre les inscriptions mais dans des délais qui sont « limités dans le temps et géographiquement », ce qui ne permet pas d’avoir un fichier représentatif. Aussi, la GC WALLU SENEGAL exige le « prolongement » de la durée des inscriptions sur les listes électorales pour permettre notamment aux primo votants et autres d’user de leur droit.
« L’exemple des fraudes massives constatées et documentées dans la ville de Pikine lors des récentes élections communales et départementales est une autre illustration de manque de transparence », a cité Wallu qui demande à la Cour d’Appel de Dakar de « vider ce dossier et de dire le droit en dehors de toute pression politique ».
« Une telle attitude, dans un contexte de mal gouvernance caractérisée par de mauvais choix économiques, une corruption endémique responsable de graves déficits budgétaires qu’un contexte international de crises sanitaires et géopolitiques continue de détériorer, fait peser de lourdes menaces sur la paix au Sénégal », lit-on dans le document.
La grande coalition Wallu Sénégal considère que, dans un contexte régional fait de « graves remises en cause des institutions, l’intelligence de la recherche d’une détente politique et sociale constitue la meilleure protection contre de futures déflagrations que pourrait faire naître la grave détérioration du niveau de vie des populations sénégalaises ».
Ces nombreux sujets étant en suspens depuis des années, la coalition interpelle directement le président de la République, Macky Sall, à « immédiatement rencontrer » les différentes coalitions « sans intermédiaires et sans préalable » pour discuter ouvertement de toutes ces questions et que des solutions consensuelles soient trouvées, afin que l’on puisse aller à des élections « libres, ouvertes, apaisées » et avoir une assemblée nationale représentative.
« Ceci constitue la seule voie qui rétablirait la confiance entre les acteurs qui partagent le jeu politique et le meilleur moyen de préserver la paix et la stabilité du Sénégal en ces moments de grandes turbulences régionales et internationales », disent-ils.
« Cette opération permettrait d’accéder au fichier électoral conformément aux dispositions réglementaires, de corriger toutes les irrégularités liées à la production de cartes d’identité sans données électorales et de cartes avec données électorales en dehors des périodes légales et en dehors des commissions administratives régulières ainsi que l’existence de données biométriques corrompues », selon ces leaders.
Pour eux, « le truquage des processus électoraux et des résultats des votes au Sénégal apparaît comme une constante des pratiques du régime de Macky Sall dont il convient de rappeler sans être exhaustif : la perte de fiabilité du fichier électoral enregistrant de nombreuses modifications hors période de révision des listes, le refus de mettre à disposition le fichier électoral avant les élections conformément à la loi, les périodes très courtes de révision électorale pour empêcher l’inscription des jeunes ».
Pour la seconde fois, l’Etat du Sénégal ouvre les inscriptions mais dans des délais qui sont « limités dans le temps et géographiquement », ce qui ne permet pas d’avoir un fichier représentatif. Aussi, la GC WALLU SENEGAL exige le « prolongement » de la durée des inscriptions sur les listes électorales pour permettre notamment aux primo votants et autres d’user de leur droit.
« L’exemple des fraudes massives constatées et documentées dans la ville de Pikine lors des récentes élections communales et départementales est une autre illustration de manque de transparence », a cité Wallu qui demande à la Cour d’Appel de Dakar de « vider ce dossier et de dire le droit en dehors de toute pression politique ».
« Une telle attitude, dans un contexte de mal gouvernance caractérisée par de mauvais choix économiques, une corruption endémique responsable de graves déficits budgétaires qu’un contexte international de crises sanitaires et géopolitiques continue de détériorer, fait peser de lourdes menaces sur la paix au Sénégal », lit-on dans le document.
La grande coalition Wallu Sénégal considère que, dans un contexte régional fait de « graves remises en cause des institutions, l’intelligence de la recherche d’une détente politique et sociale constitue la meilleure protection contre de futures déflagrations que pourrait faire naître la grave détérioration du niveau de vie des populations sénégalaises ».
Ces nombreux sujets étant en suspens depuis des années, la coalition interpelle directement le président de la République, Macky Sall, à « immédiatement rencontrer » les différentes coalitions « sans intermédiaires et sans préalable » pour discuter ouvertement de toutes ces questions et que des solutions consensuelles soient trouvées, afin que l’on puisse aller à des élections « libres, ouvertes, apaisées » et avoir une assemblée nationale représentative.
« Ceci constitue la seule voie qui rétablirait la confiance entre les acteurs qui partagent le jeu politique et le meilleur moyen de préserver la paix et la stabilité du Sénégal en ces moments de grandes turbulences régionales et internationales », disent-ils.