Le Professeur Abdoulaye Bathily estime que ce qui est arrivé à la Côte d’Ivoire peut bien arriver au Sénégal. En conférence publique (la crise ivoirienne, témoignage personnelle: quelle leçon pour la paix, la démocratie et le développement en Afrique) ce samedi 30 avril au Centre Socioculturel de Derklé, le Secrétaire Général de la Ligue Démocratique (LD) a indiqué qu’il faut que «les hommes politiques prennent leurs responsabilités et évitent de poser des débats ethnicistes ou religieux». Pour lui, ces débats peuvent heurtés.
«Ces problèmes identitaires se posent au Sénégal comme ça s’est posé en Côte d’Ivoire. Regardez le problème de la Casamance. Depuis 25 ans nous sommes en guerre là bas et de temps à temps nous avons des conflits inter religieux qui, s’ils n’étaient pas bien gérés, auraient pu déboucher sur une guerre religieuse, une guerre entre des confréries» a-t-il expliqué sur les ondes de la Rfm. Nous ne le souhaitons pas, dit-il, mais n’importe quel manipulateur peut utiliser ça à son profit et au détriment de la société sénégalaise. Abdoulaye Bathily est convaincu que «tous ces ingrédients qu’on a vu en Côte d’Ivoire se retrouvent au Sénégal, en Mauritanie, au Libéria ou au Siéra Léone. Ma profession c’est d’étudier ces questions là à travers l’Afrique et je vois des similitudes entre ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire». Selon le Secrétaire Général de la Ligue Démocratique (LD), nous devons prendre toutes nos responsabilités pour que cela ne se produise pas ici.
«Ces problèmes identitaires se posent au Sénégal comme ça s’est posé en Côte d’Ivoire. Regardez le problème de la Casamance. Depuis 25 ans nous sommes en guerre là bas et de temps à temps nous avons des conflits inter religieux qui, s’ils n’étaient pas bien gérés, auraient pu déboucher sur une guerre religieuse, une guerre entre des confréries» a-t-il expliqué sur les ondes de la Rfm. Nous ne le souhaitons pas, dit-il, mais n’importe quel manipulateur peut utiliser ça à son profit et au détriment de la société sénégalaise. Abdoulaye Bathily est convaincu que «tous ces ingrédients qu’on a vu en Côte d’Ivoire se retrouvent au Sénégal, en Mauritanie, au Libéria ou au Siéra Léone. Ma profession c’est d’étudier ces questions là à travers l’Afrique et je vois des similitudes entre ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire». Selon le Secrétaire Général de la Ligue Démocratique (LD), nous devons prendre toutes nos responsabilités pour que cela ne se produise pas ici.