Le numéro deux de la Gendarmerie, Abdoulaye Aziz Ndaw a signifié que : « Juin 2007 : un scandale, mon nom, la perte de mon commandement de major général de la gendarmerie... un des multiples scandales du régime dit de l'alternance. Un Président sourd à mon appel et des officiers qui usent de leur pouvoir et de leur autorité pour me salir. Un exil, un silence abasourdissant, le stress me retracent une carrière que j'ai voulu exemplaire, engagée et honorable. J'explique le sens de mon engagement et les principaux événements qui ont jalonné mes états de service ».
L’auteur, Abdoulaye Aziz Ndao a occupé les plus hautes fonctions dans la Gendarmerie, où il a été Haut commandant en second, cheville ouvrière, en tant qu’adjoint du Général Fall, de la Gendarmerie sous le régime de Wade. Le Colonel Ndaw revient sur les derniers moments qu’il a passés en tant que numéro deux de la Gendarmerie nationale, avant sa descente aux enfers. Pour rappel, la presse avait en 2007 parlé d’un scandale qu’on avait, à l’époque, cherché à étouffer. Et la somme de deux milliards de francs Cfa, fruit d’opérations supposées nébuleuses impliquant les plus hautes autorités de la Gendarmerie avait été lâchée dans la nature, avec de forts relents de grande corruption, mais aussi de chantage et de tentative d’extorsion de fonds. Depuis, le silence est retombé sur cette affaire que Ndaw ressuscite bien.
Selon le journal « L’Enquête », Le Colonel Ndaw avait été éjecté de son poste à cette occasion. Depuis, cet officier, né un certain 16 janvier 1955, avait été éloigné du pays. A Rome, en Italie, où il se trouve, il a eu le temps d’accoucher des centaines de pages sur papier. L’ouvrage révèle bien des choses, dont les marchés, ou supposés tels, au sein de la Gendarmerie. Le Colonel Ndaw décrit une sorte de « mafia » qui ne dit pas son nom, décortique les mécanismes de fonctionnement du Commandement en indexant le réseau en bleu qui donne le tempo. Le syndrome Keïta en marche, le Colonel Ndaw écrit noir sur blanc que s’il a rédigé un tel ouvrage, c’est « pour que la gendarmerie survive à tant d’années de corruption, de concussion, de népotisme et de mensonges ».
L’auteur, Abdoulaye Aziz Ndao a occupé les plus hautes fonctions dans la Gendarmerie, où il a été Haut commandant en second, cheville ouvrière, en tant qu’adjoint du Général Fall, de la Gendarmerie sous le régime de Wade. Le Colonel Ndaw revient sur les derniers moments qu’il a passés en tant que numéro deux de la Gendarmerie nationale, avant sa descente aux enfers. Pour rappel, la presse avait en 2007 parlé d’un scandale qu’on avait, à l’époque, cherché à étouffer. Et la somme de deux milliards de francs Cfa, fruit d’opérations supposées nébuleuses impliquant les plus hautes autorités de la Gendarmerie avait été lâchée dans la nature, avec de forts relents de grande corruption, mais aussi de chantage et de tentative d’extorsion de fonds. Depuis, le silence est retombé sur cette affaire que Ndaw ressuscite bien.
Selon le journal « L’Enquête », Le Colonel Ndaw avait été éjecté de son poste à cette occasion. Depuis, cet officier, né un certain 16 janvier 1955, avait été éloigné du pays. A Rome, en Italie, où il se trouve, il a eu le temps d’accoucher des centaines de pages sur papier. L’ouvrage révèle bien des choses, dont les marchés, ou supposés tels, au sein de la Gendarmerie. Le Colonel Ndaw décrit une sorte de « mafia » qui ne dit pas son nom, décortique les mécanismes de fonctionnement du Commandement en indexant le réseau en bleu qui donne le tempo. Le syndrome Keïta en marche, le Colonel Ndaw écrit noir sur blanc que s’il a rédigé un tel ouvrage, c’est « pour que la gendarmerie survive à tant d’années de corruption, de concussion, de népotisme et de mensonges ».