Petit port de pêche burundais sur le lac Rweru où ont été enterrés quatre cadavres. RFI / Esdras Ndikumana
Fini le temps des demi-vérités et autres prudences de langage, le procureur général du Burundi, Valentin Bagorikunda est formel : ces quatre cadavres repêchés dans le lac Rweru venaient du Rwanda. La presse avait pourtant révélé l’absence d’enquête judiciaire depuis la découverte de ces corps il y a deux mois. Lui assure que cette enquête a bien eu lieu et que sa « certitude » est fondée sur les preuves accumulées au cours de celle-ci.
« Cela est corroboré, affirme-t-il, par la géographie de l’endroit où ont été découverts ces cadavres, les rapports des différents services de sécurité, ceux des autorités administratives burundaises, les témoignages des Burundais et Rwandais agriculteurs et pêcheurs riverains de la rivière Akagera et du lac Rweru ».
Seule zone d’ombre qui persiste selon lui, « l’identification de ces cadavres ». La police du Burundi n’en a pas les moyens et Bujumbura avait évoqué il y a quelque temps, une participation éventuelle du FBI américain à cette enquête. Le ton a changé aujourd’hui : « Que ce soit le FBI, que ce soit d’autres services, nous avons besoin d’un apport en expertise pour seulement identifier ces cadavres ». Cette déclaration devrait sans doute relancer la polémique avec Kigali, qui a toujours assuré que ces cadavres ne concernaient que le Burundi.
Le département d’État américain a assuré à RFI qu’il est en train de discuter avec les deux gouvernements concernés « des options pour une assistance judiciaire internationale », mais il précise que le FBI n’a jamais offert ou n’a jamais été sollicité pour une assistance dans cette affaire.
« Cela est corroboré, affirme-t-il, par la géographie de l’endroit où ont été découverts ces cadavres, les rapports des différents services de sécurité, ceux des autorités administratives burundaises, les témoignages des Burundais et Rwandais agriculteurs et pêcheurs riverains de la rivière Akagera et du lac Rweru ».
Seule zone d’ombre qui persiste selon lui, « l’identification de ces cadavres ». La police du Burundi n’en a pas les moyens et Bujumbura avait évoqué il y a quelque temps, une participation éventuelle du FBI américain à cette enquête. Le ton a changé aujourd’hui : « Que ce soit le FBI, que ce soit d’autres services, nous avons besoin d’un apport en expertise pour seulement identifier ces cadavres ». Cette déclaration devrait sans doute relancer la polémique avec Kigali, qui a toujours assuré que ces cadavres ne concernaient que le Burundi.
Le département d’État américain a assuré à RFI qu’il est en train de discuter avec les deux gouvernements concernés « des options pour une assistance judiciaire internationale », mais il précise que le FBI n’a jamais offert ou n’a jamais été sollicité pour une assistance dans cette affaire.