Alors que les députés de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar en étaient encore, ce lundi 06 août, à se canarder pour la répartition des postes au sein des commissions permanentes de l’Assemblée nationale, leurs collègues de l’opposition se mettaient, eux, en ordre de bataille, pour la confrontation ouverte. Premier acte de ce positionnement des députés membres du Groupe parlementaire des démocrates et des libéraux, comme de quelques non-inscrits : la saisine du Conseil constitutionnel pour annuler l’installation du bureau de l’Assemblée et des secrétaires élus, le 30 juillet dernier.
C’est ainsi que 18 députés (Pds et non-inscrits) ont déposé une requête au greffe du Conseil constitutionnel pour effacer l’élection des différents vices présidents de l’Assemblée comme des secrétaires élus. La requête a été déposée auprès des « 05 Sages » par Maître Abdoulaye Babou, ancien président de la Commission des lois, lors de la dernière législature.
Pour ces députés de l’opposition parlementaire, l’installation du bureau de l’Assemblée comme l’élection des 06 secrétaires élus ont été effectuées en violation manifeste de la loi sur la parité intégrale dans toutes les fonctions électives. Une loi qui somme tous les partis ou coalitions de partis à déposer, pour le choix des représentants au sein de toute institution élective, un nombre égal d’hommes et de femmes.
Ce qui n’a pas été le cas, pour ces requérants, lors de l’installation du bureau de la chambre basse et des secrétaires élus, le lundi 30 juillet. Pour rappel, la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, majorité présidentielle avait non seulement raflé tous les postes qui étaient en jeu, lors de l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, mais elle avait aussi bousculé la loi sur la parité. Des 08 postes de vices présidents, seuls 03 avaient été affectés à la gent féminine (Awa Guèye, Aminata Mbaye, Kathy Cissé).
La bérézina des députées avait été plus marquée au niveau de l’élection des secrétaires élus. Sur les 06 postes ayant été pourvus, un seul avait été attribué aux femmes de la chambre basse, en la personne de Ndèye Magatte Dièye. Avec le recours des députés de l’opposition, c’est apparemment la loi sur la parité intégrale dans toutes les fonctions électives qui semble « rattraper » Bennoo Bokk Yaakaar. Dernier mot au Conseil constitutionnel !
Source : Sudonline
C’est ainsi que 18 députés (Pds et non-inscrits) ont déposé une requête au greffe du Conseil constitutionnel pour effacer l’élection des différents vices présidents de l’Assemblée comme des secrétaires élus. La requête a été déposée auprès des « 05 Sages » par Maître Abdoulaye Babou, ancien président de la Commission des lois, lors de la dernière législature.
Pour ces députés de l’opposition parlementaire, l’installation du bureau de l’Assemblée comme l’élection des 06 secrétaires élus ont été effectuées en violation manifeste de la loi sur la parité intégrale dans toutes les fonctions électives. Une loi qui somme tous les partis ou coalitions de partis à déposer, pour le choix des représentants au sein de toute institution élective, un nombre égal d’hommes et de femmes.
Ce qui n’a pas été le cas, pour ces requérants, lors de l’installation du bureau de la chambre basse et des secrétaires élus, le lundi 30 juillet. Pour rappel, la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, majorité présidentielle avait non seulement raflé tous les postes qui étaient en jeu, lors de l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, mais elle avait aussi bousculé la loi sur la parité. Des 08 postes de vices présidents, seuls 03 avaient été affectés à la gent féminine (Awa Guèye, Aminata Mbaye, Kathy Cissé).
La bérézina des députées avait été plus marquée au niveau de l’élection des secrétaires élus. Sur les 06 postes ayant été pourvus, un seul avait été attribué aux femmes de la chambre basse, en la personne de Ndèye Magatte Dièye. Avec le recours des députés de l’opposition, c’est apparemment la loi sur la parité intégrale dans toutes les fonctions électives qui semble « rattraper » Bennoo Bokk Yaakaar. Dernier mot au Conseil constitutionnel !
Source : Sudonline