«L’Amérique (...) a besoin de nous et de la crédibilité que lui confèrent les négociations avec l’Iran», se targue la presse iranienne, après un deuxième cycle de pourparlers sur le nucléaire.
L'Iran, qui a tenu samedi à Rome un deuxième cycle de pourparlers sur le nucléaire avec les États-Unis, apparaît en position de force pour les négociations, estime dimanche la presse iranienne, avant de nouvelles discussions prévues le week-end prochain. Les deux pays, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979, ont chacun fait part samedi d'avancées et sont convenus de poursuivre les échanges à Oman.
L'Iran assure ne pas avoir d'interactions directes avec les États-Unis et échanger via médiation omanaise. La question de lancer des «négociations directes» va se poser, écrit le quotidien réformateur Ham Mihan, arguant qu'il «n'est ni utile, ni possible, ni logique» de poursuivre cette méthode «durant la phase d'expertise».
Des discussions techniques entre experts iraniens et américains sont prévues mercredi à Oman, avant de nouveaux pourparlers samedi entre le chef de la diplomatie Abbas Araghchi et l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.
«Nouvelles opportunités»
En Iran, les pourparlers font naître l'espoir d'une amélioration de la situation alors que le pays cherche à obtenir la levée des sanctions qui étranglent son économie. La Bourse a connu samedi une capitalisation «historique», selon l'agence de presse officielle Irna, tandis que la monnaie nationale retrouve des couleurs. Un dollar s'échangeait dimanche pour environ 830.000 rials - monnaie iranienne -, contre plus d'un million début avril avant les pourparlers, selon plusieurs sites iraniens de suivi du taux de change informel.
«La puissance militaire de l'Iran a forcé l'Amérique à négocier», titre le journal Kayhan, farouche adversaire de tout compromis avec les États-Unis. Le quotidien conservateur, qui s'opposait à toute négociation avec Washington, adopte ces derniers jours un ton plus conciliant.
«L'Amérique (...) a besoin de nous et de la crédibilité que lui confèrent les négociations avec l'Iran», écrit le journal, qui qualifie le président américain Donald Trump de «psychopathe indigne de confiance», en raison de son «imprévisibilité». Shargh salue pour sa part avec prudence l'avancée des discussions, qui permettent selon le quotidien réformateur de «découvrir progressivement ce que veut l'autre» partie. Les deux pays ont «des lignes rouges» mais de «nouvelles opportunités» se dessinent, relève le journal.
L'Iran, qui a tenu samedi à Rome un deuxième cycle de pourparlers sur le nucléaire avec les États-Unis, apparaît en position de force pour les négociations, estime dimanche la presse iranienne, avant de nouvelles discussions prévues le week-end prochain. Les deux pays, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979, ont chacun fait part samedi d'avancées et sont convenus de poursuivre les échanges à Oman.
L'Iran assure ne pas avoir d'interactions directes avec les États-Unis et échanger via médiation omanaise. La question de lancer des «négociations directes» va se poser, écrit le quotidien réformateur Ham Mihan, arguant qu'il «n'est ni utile, ni possible, ni logique» de poursuivre cette méthode «durant la phase d'expertise».
Des discussions techniques entre experts iraniens et américains sont prévues mercredi à Oman, avant de nouveaux pourparlers samedi entre le chef de la diplomatie Abbas Araghchi et l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.
«Nouvelles opportunités»
En Iran, les pourparlers font naître l'espoir d'une amélioration de la situation alors que le pays cherche à obtenir la levée des sanctions qui étranglent son économie. La Bourse a connu samedi une capitalisation «historique», selon l'agence de presse officielle Irna, tandis que la monnaie nationale retrouve des couleurs. Un dollar s'échangeait dimanche pour environ 830.000 rials - monnaie iranienne -, contre plus d'un million début avril avant les pourparlers, selon plusieurs sites iraniens de suivi du taux de change informel.
«La puissance militaire de l'Iran a forcé l'Amérique à négocier», titre le journal Kayhan, farouche adversaire de tout compromis avec les États-Unis. Le quotidien conservateur, qui s'opposait à toute négociation avec Washington, adopte ces derniers jours un ton plus conciliant.
«L'Amérique (...) a besoin de nous et de la crédibilité que lui confèrent les négociations avec l'Iran», écrit le journal, qui qualifie le président américain Donald Trump de «psychopathe indigne de confiance», en raison de son «imprévisibilité». Shargh salue pour sa part avec prudence l'avancée des discussions, qui permettent selon le quotidien réformateur de «découvrir progressivement ce que veut l'autre» partie. Les deux pays ont «des lignes rouges» mais de «nouvelles opportunités» se dessinent, relève le journal.
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