L’un des grands avantages d’avoir confié ce pays au duo Diomaye – Sonko a été de replacer la vertu au centre des décisions. Pouvait – on espérer moins quand on sait que le leader de PASTEF a déclaré urbi et orbi sans jamais avoir été démenti qu’il n’a jamais été pris à défaut dans ses fonctions d’Inspecteur des Impôts et Domaines et qu’il ne s’est pas du tout enrichi sur le dos du contribuable. De son côté le Président Diomaye, au vu de sa déclaration de patrimoine, a démontré qu’il a été un fonctionnaire exemplaire qui s’est suffi de ses revenus licites.
Avec de tels hommes intègres au sommet de l’Etat, il était du devoir de tout un chacun de pousser un ouf de soulagement et de les laisser travailler tranquillement sachant que notre pays est en de très bonnes mains. Que nenni ! On assiste plutôt à certains endroits, isolés fort heureusement, à des procès quotidiens en sorcellerie, des cris d’orfraie et à un vacarme que rien ne saurait justifier de prime abord, alimenté par une petite ‘’opposition’’ mais grandement amplifié par une certaine presse. Mais à l’analyse deux faits suscitent toute cette agitation : la peur de la mise en place d’un véritable Etat de droit fondé autour du triptyque du Jub-Jubal-Jubanti d’une part, et d’autre part, la crainte d’une prochaine défaite électorale.
Une opposition craintive de la mise en place d’un Etat de droit
Le Président de la République et son Premier Ministre, en parfaite intelligence et en écho à la devise du pays, ont décidé avec foi et unique but d’être au service d’un peuple meurtri par la tuerie massive de ses enfants et appauvri par des rapaces dont l’ingéniosité en matière de vol, de rapine et d’escroquerie mérite de figurer dans le Guiness Record.
Pour avoir été victimes aux côtés de milliers de sénégalais d’une vaste injustice, ils ont pris la pleine mesure de l’étendue des difficultés du pays et ont compris la nécessité d’une remise à niveau préalable de la Justice en lui rendant, sur certains aspects, son lustre d’antan et sa vocation originelle : respect des droits fondamentaux de tous les sénégalais, impartialité et indépendance. Et pour donner corps à cette volonté affichée, les premières concertations nationales organisées étaient axées exclusivement sur la Réforme de la Justice. Les décisions fortes issues de ce conclave laissent augurer d’une lourde tendance vers une justice réformée et moderne mieux à même de rassurer les justiciables.
Qui plus est, les nominations de magistrats à la suite de ces travaux ne laissent planer aucun doute sur la probité morale, l’expertise et l’indépendance des juges portés au niveau des différentes juridictions. Cette première étape vers la restauration d’un Etat de droit, respectueux des lois et règlements, a bizarrement créé une panique générale à bord du vaisseau de l’actuelle opposition qui s’apparente d’ailleurs à une véritable armée mexicaine.
Comme coincée dans un ascenseur en panne au 4ème sous – sol d’un immeuble, cette opposition composite s’affole, hurle à l’idée de devoir faire face à ses anciennes et nouvelles responsabilités. Dans un brouhaha indescriptible, journalistes alimentaires (ou alimentés), société ‘’civile’’ rentière des tensions politiques ayant perdu quelques postes juteux, hommes et femmes ‘’d’affaires’’ adeptes des fausses factures et des surfacturations, politiciens d’un autre âge refusant d’aller à la retraite et pseudo ‘’influenceurs’’ ruent dans les brancards avec des arguties burlesques d’une platitude évanescente.
Il est vrai que la perte des faveurs et autres privilèges indus mais surtout l’idée de devoir répondre des scandales constatés dans les rapports établis par les organes de contrôle avant le changement de régime a de quoi vous faire flipper. C’est vrai que celui qui avait posé son coude sur les rapports est parti au Maroc avec son bras en laissant les dossiers sur sa table. De quoi avez – vous peur ? Faire face à une justice qui n’est qu’aux ordres du Peuple ? Rendre compte ? Rendre gorge ?
Oui, le temps de rendre compte a sonné pour ceux qui ont assassiné de pauvres citoyens exerçant leur droit fondamental de manifestation pacifique consacré par la Constitution. C’est une exigence de l’Etat de droit.
Oui, c’est le temps de rendre gorge pour ceux qui ont pillé éhontément nos maigres ressources ainsi que ceux qui refusent de payer des impôts dus. Ça, c’est pour la reddition des comptes ! C’est une obligation dans un Etat de droit.
Oui, c’est aussi le temps des règlements de comptes. Pas personnels, rassurez – vous. Il s’agit:
de mettre la lumière sur les comptes publics dont la gestion scabreuse et désastreuse, en dehors des normes de la comptabilité publique, a plongé ce pays et sa population dans les difficultés actuelles faute d’investissements intelligents et efficients.
de faire l’état des lieux des comptes bancaires sous vos signatures et dont le fonctionnement opaque n’a pas manqué d’enrichir grassement certaines personnalités et leur progéniture au moment où plusieurs enfants de ce pays étudient dans des abris provisoires, vivent dans des quartiers engloutis dans les inondations et tutti quanti…..
La frousse qui vous habite renseigne à suffisance sur votre sentiment de culpabilité et trahit votre phobie à faire face à une justice souveraine qui disposera certainement de rapports contradictoires des organes de contrôle. Qui disait que force restera à la loi ? Oui, force restera à la loi car nous sommes maintenant dans un véritable Etat de droit à l’opposé de celui qui avait été confié à un piètre tailleur constitutionnel, saltimbanque, recruté pour faire dire à chaque article de droit une chose et son contraire.
Enfin ceux qui s’agitent, actionnés certainement par les présumés coupables, n’ont jamais été aux affaires mais plutôt au cœur des affaires pour les prébendes distribuées au mépris des lois et les faveurs consenties à eux pendant plusieurs années. Ne disposant pas des attributs des Avocats inscrits au Tableau de l’Ordre, ils portent des toges d’avocat du diable et plaident par presse interposée pour accuser fallacieusement quelques membres du nouveau régime essayant vainement d’enterrer les forfaitures récentes et fraîches dans nos mémoires. Comme si « ce n’est rien fait !»
Oui, un véritable Etat de droit est en marche. Vos complaintes n’y changeront rien. Armez – vous du ‘’courage’’ que vous aviez eu pour plonger vos mains dans des ‘’sall affaires’’ et déférez aux convocations en toute dignité si vous n’avez rien à vous reprocher. Pour les sorciers et sorcières par contre, c’est bientôt l’ouverture de la saison de chasse. Avec un puissant balai.
Une opposition craintive d’une prochaine raclée électorale certaine
Après la cuisante et lourde défaite électorale subie lors de la présidentielle l’armée mexicaine de l’opposition pensait pouvoir, avec sa majorité mécanique, dicter le pas au nouveau régime. Mais il faut être d’une cécité politique certaine ou d’une méchanceté gratuite pour ignorer la force de PASTEF et l’intelligence politique de son leader. Depuis notre indépendance, peut-être même avant, la politique rimait très souvent avec duperie, supercherie, trahison, détournement de deniers publics et prévarications. Le Président SONKO a cassé ce schéma mental et promu le don de soi pour la patrie en prêchant par l’exemple. Il a été suivi et adulé par une frange importante de la société avant que la majorité du peuple ne porte au pouvoir le Président Diomaye Faye. ‘’C’est pas les marabouts, c’est Dieu !’’.
Dès l’installation du nouveau régime, la néo opposition composée en majorité d’un tas de personnes dont le seul lien politique se résume en une haine viscérale contre Sonko – qui leur a ôté le gros fromage volé de leur bouche – avait pour ambition de casser le duo Diomaye-Sonko. Sauf que «Sonko moy Diomaye». Elle a évoqué des crises et autres tempêtes entre le Président de la République et son Premier Ministre sorties de leurs seuls esprits bonimenteurs au point d’inventer une bagarre entre les deux au Palais. Vous vous trompez d’époque. Les frasques républicaines servies au Palais – même en Conseil des Ministres – sont encore fraîches dans nos mémoires.
Sachant que la perspective de transformer le duo en duel n’irait pas loin elle entama alors la bataille de la décrédibilisation de Ousmane SONKO. Peine perdue aujourd’hui et demain. Les quolibets et autres sarcasmes sur son ‘’manque d’expertise et d’expérience’’, sa ‘’méconnaissance de l’Etat’’ ont été royalement ignorés par les doués de sens. Mais elle s’accroche et cherche, tout en faisant semblant de préserver le Président Diomaye, à présenter Ousmane Sonko comme ‘’le problème du pays’’. Tout le monde lui tire dessus et dans tous les sens. Sauf que cette opposition semble oublier qu’il a fait face, avec les patriotes, à toutes vos machinations et machines de guerre alors qu’elle détenait tous les pouvoirs. Ousmane SONKO, armé de sa foi et de son courage inébranlable, est un vrai ‘’Jambar’’ qui ne s’autoproclame pas comme certains tigres en papier qui ont ajouté très récemment au nom de leur mouvement ‘’les Yambars’’.
Consciente qu’elle va recevoir une mémorable raclée à la prochaine élection législative, cette opposition fortement relayée par une certaine presse sous perfusion fait dans la manipulation avec le soutien intéressé d’une certaine société civile qui émargeait dans les institutions dissoutes ou gelées. Cela ne passera pas car les sénégalais, avec leur bon sens, ont décidé d’en finir avec la politique politicienne basée sur la mise en orbite d’une oligarchie sélective jamais rassasiée au détriment de la grande majorité du peuple à la recherche du minimum vital.
La tentative, tuée dans l’œuf, de jeter le discrédit sur les prochaines élections rentrait d’ailleurs dans cette stratégie d’évitement d’une défaite inéluctable aux législatives. Mais comme tout le processus électoral a été décliné en conformité avec les textes en vigueur sous avis du Conseil Constitutionnel, le cas échéant, elle a encore essuyé un revers. La preuve, tous leurs recours ont été rejetés à bon droit. Et même leur simulacre de bouderie lors de la rencontre avec le Ministre de l’Intérieur était une version fade d’un scénario très mal ficelé.
La nouvelle opposition riche de ses milliards et de ses ‘’experts électoraux’’, en manque d’arguments sérieux et consciente de la désaffection dans ses rangs, joue une dernière carte : la manipulation à outrance fondée sur des contrevérités ou la déformation de la vérité. Il est vrai qu’elle fait face à deux personnalités qui ont maitrisé l’art de faire de la politique en toute légalité et transparence. En effet nos leaders démontrent, contrairement à vos habitudes, que faire de la politique c’est d’abord respecter les règles et faire preuve de transparence. C’est un art ignoré de l’ancien régime pour avoir marché avec ses godillots sur toute notion de droit dès lors qu’elle ne lui était pas favorable.
L’opposition pense, à grands frais et bruits, pouvoir regagner la confiance des sénégalais en huit mois après avoir caillassé à volonté les fondements de la République, fait preuve de haute trahison, de pantalonnades et de délinquance sans nulle autre pareille.
Pour la phalange des frustrés, aigris et autres composantes de la cohorte de l’opposition qui avaient choisi la trahison, la volteface ou le deuxième tour, leurs coalitions d’opportunistes n’iront pas loin car la somme des égos surdimensionnés de ses leaders est inversement proportionnelle aux tailles de leurs formations politiques.
Quant aux autres coalisés réunis par la seule peur de perdre leurs privilèges et de devoir répondre à la justice, il importe de leur rappeler que leurs discours ne sont ni écoutés, ni entendus par cette frange majoritaire de la population que sont les jeunes. Elle pense naïvement qu’en utilisant sa presse avec des ‘’chroniqueurs’’ d’une vacuité intellectuelle profonde, elle changera le cours de l’histoire. Mais non ! Les bravades derrière des micros souillés de salives nous démontrent, à chaque fois que vous l’ouvrez, que la peur de perdre ‘’votre dernière chance électorale’’ a fini d’anesthésier vos cerveaux, de faire monter votre tension artérielle en sus d’une forte tachycardie. Diagnostic : mort politique clinique en téléchargement.
Mais comme il leur faut recevoir une dernière piqûre anesthésiante pour quitter la scène politique, elle vous sera administrée sans pitié le 17 novembre prochain. Inchallah
Pour le reste le peuple souverain, en cohérence avec son choix du 24 mars, enverra à l’hémicycle une forte majorité de députés de PASTEF pour doter notre Assemblée Nationale de vrais élus du peuple, imbus de nos valeurs cardinales, sérieux et travailleurs pour la mise en branle et le parachèvement du Projet de transformation Systémique du pays au profit de ses populations. Focus le 17 Novembre 2024.
Autres articles
-
Abdoulaye Diouf Sarr : « mon nom n'a jamais été cité dans le rapport de la Cour des comptes »
-
Coopération Sénégal-Gambie : La Commission conjointe renaît après 13 ans de pause
-
Loi de Finances Rectificative 2024 : un nouveau déficit et des emprunts élevés, selon Arona Oumar Kane
-
Ministère de l’Intérieur : le budget 2025 arrêté à 204 milliards FCFA
-
Assemblée nationale : les députés en plénière le mardi 24 décembre 2024