Le Parti démocratique sénégalais (Pds) devra peut-être se pencher sérieusement sur un plan B, en ce qui concerne la candidature à la Présidentielle de 2019. Alors que Karim Wade enchaîne les communiqués et les lettres dans la presse en toutes occasions, pour annoncer son projet de débarquer l'actuel président de la République du Palais, au soir des élections du 24 février 2019, le Professeur de Droit pénal à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Iba Barry Camara disqualifie Wade-fils de la course, en invoquant l'article L31, alinéa 2 du Code électoral.
Selon lui, la grâce présidentielle n'efface pas la condamnation de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei) et qu'au-delà de 5 ans de prison ferme, les personnes concernées ne peuvent pas être inscrites sur les listes électorales. "Lorsque l'on se réfère à l'article L31, alinéa 2 : ceux qui sont condamnés à une peine d'emprisonnement sans sursis ou à une peine d'emprisonnement avec sursis d'une durée supérieure à un mois, assortie ou non, d'une amende pour l'un des délits suivant : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiant, détournement et soustraction commise par les agents publics, corruption et trafic d'influence, contrefaçon ou l'un des délits passibles à 5 ans d'emprisonnement", a-t-il cité avant d'ajouter : "je crois que ces dispositions sont suffisamment claires pour ne pas permettre la personnes que vous venez de citez (ndlr : Il est interrogé par la Rfm sur la candidature de Karim Wade) de ne pas pouvoir être inscrites sur les listes électorales".
Le Code électoral défend toute personne n'ayant pas le droit de s'inscrire sur les listes électorales à prétendre à un mandat officiel. Cependant, il y a un petit détail sur lequel les libéraux qui ont fait de Karim Wade leur candidat s'accrochent. C'est que parmi les délits inscrits dans l'article 31 du Code électoral dans son alinéa 2, repris par le Professeur Camara, il ne figure pas celui d'enrichissement illicite, pour lequel l'ancien ministre d'Etat a été condamné, en 2015, par la Crei, qui est également une juridiction d'exception.
Interprétation contre interprétation, le porte-parole du Pds, Babacar Gaye a défié toute personne (juriste et politiques compris) de lui citer une disposition dans le Code électoral qui empêcherait à Monsieur Karim Wade de se présenter à l'élection présidentielle de 2019. Le Conseil constitutionnel tranchera...
Selon lui, la grâce présidentielle n'efface pas la condamnation de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei) et qu'au-delà de 5 ans de prison ferme, les personnes concernées ne peuvent pas être inscrites sur les listes électorales. "Lorsque l'on se réfère à l'article L31, alinéa 2 : ceux qui sont condamnés à une peine d'emprisonnement sans sursis ou à une peine d'emprisonnement avec sursis d'une durée supérieure à un mois, assortie ou non, d'une amende pour l'un des délits suivant : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiant, détournement et soustraction commise par les agents publics, corruption et trafic d'influence, contrefaçon ou l'un des délits passibles à 5 ans d'emprisonnement", a-t-il cité avant d'ajouter : "je crois que ces dispositions sont suffisamment claires pour ne pas permettre la personnes que vous venez de citez (ndlr : Il est interrogé par la Rfm sur la candidature de Karim Wade) de ne pas pouvoir être inscrites sur les listes électorales".
Le Code électoral défend toute personne n'ayant pas le droit de s'inscrire sur les listes électorales à prétendre à un mandat officiel. Cependant, il y a un petit détail sur lequel les libéraux qui ont fait de Karim Wade leur candidat s'accrochent. C'est que parmi les délits inscrits dans l'article 31 du Code électoral dans son alinéa 2, repris par le Professeur Camara, il ne figure pas celui d'enrichissement illicite, pour lequel l'ancien ministre d'Etat a été condamné, en 2015, par la Crei, qui est également une juridiction d'exception.
Interprétation contre interprétation, le porte-parole du Pds, Babacar Gaye a défié toute personne (juriste et politiques compris) de lui citer une disposition dans le Code électoral qui empêcherait à Monsieur Karim Wade de se présenter à l'élection présidentielle de 2019. Le Conseil constitutionnel tranchera...