Dakar a abrité, ce mardi 14 novembre 2017 le premier forum de mobilisation de ressources pour le financement de la Santé. La cérémonie a été présidée par du ministre de la Santé et de l’Action sociale. Le coût total du budget de la feuille de route de la période de 2018-2022 est estimé à 1 805 443 600, selon les acteurs du secteur.
Au Sénégal, d’importants progrès en matière de financement national de la santé ont été enregistrés. Les allocations dédiées à ce secteur oscillent entre 8 et 10% du budget national selon les rapports du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, du Ministère de la Santé et de l’Action sociale et des études dans l’espace UEMOA.
Toutefois, des insuffisances persistent et à cela s’ajoute le coût attendu de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Financement de la Santé (SNFS) vers la Couverture Sanitaire Universelle (CSU).
C’est dans ce cadre que le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a organisé un pré-forum national sur la mobilisation de ressources pour le financement de la santé en vue de la couverture sanitaire universelle.
«Il est important d’ouvrir ce pré-forum qui va durer deux (2) jours, en prélude au forum prévu le vendredi et qui sera présidé par le Président Macky Sall. Ce forum est important, parce qu'au niveau des groupes de travail, on va discuter fondamentalement de la mobilisation de ressources et particulièrement des ressources domestique : ce sont des ressources mobilisées de manière endogène par les Sénégalais. De ce point de vue, nous voulons simplement dire, que le droit à la santé, étant un droit reconnu de manière constitutionnelle, (et) traduit dans le plan Sénégal Emergent (PSE) au niveau de son axe 2, est bien pris en charge par le plan national de développement sanitaire », a soutenu Abdoulaye Diouf Sarr.
Selon l'autorité de tutelle, « il restait un maillon extrêmement important, c’est celui du financement du système de santé. Et puisque nos partenaires techniques et financiers contribuent beaucoup à l’effort de santé, ce qu’il faut dire pour que la CSU qui est l’objectif fondamentalement puisse se réaliser et être durable, il faut qu’au niveau national que la ressource pertinente soit mobilisée. Et le gap doit être complété par l’ensemble de nos partenaires au niveau international. Parce que, la maladie n’a pas de frontière et dans le partenariat mondial, il est évident que le Sénégal n’est pas la seule partie prenante en matière de santé ».
Le successeur d'Awa Marie Coll Seck a aussi souligné que la ressource domestique concerne le secteur privé. « Dans le cadre du partenariat public - privé, mais au delà, dans le cadre RSE, le secteur privé contribue grandement au financement de la santé au Sénégal. Il y a naturellement que l’Etat dans sa fonction régalienne, qui doit s’occuper de la santé des populations. Mais au-delà de l’Etat, il y a la mobilisation citoyenne par le billet de la mutualisation », a-t-il dit.
Au Sénégal, d’importants progrès en matière de financement national de la santé ont été enregistrés. Les allocations dédiées à ce secteur oscillent entre 8 et 10% du budget national selon les rapports du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, du Ministère de la Santé et de l’Action sociale et des études dans l’espace UEMOA.
Toutefois, des insuffisances persistent et à cela s’ajoute le coût attendu de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Financement de la Santé (SNFS) vers la Couverture Sanitaire Universelle (CSU).
C’est dans ce cadre que le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a organisé un pré-forum national sur la mobilisation de ressources pour le financement de la santé en vue de la couverture sanitaire universelle.
«Il est important d’ouvrir ce pré-forum qui va durer deux (2) jours, en prélude au forum prévu le vendredi et qui sera présidé par le Président Macky Sall. Ce forum est important, parce qu'au niveau des groupes de travail, on va discuter fondamentalement de la mobilisation de ressources et particulièrement des ressources domestique : ce sont des ressources mobilisées de manière endogène par les Sénégalais. De ce point de vue, nous voulons simplement dire, que le droit à la santé, étant un droit reconnu de manière constitutionnelle, (et) traduit dans le plan Sénégal Emergent (PSE) au niveau de son axe 2, est bien pris en charge par le plan national de développement sanitaire », a soutenu Abdoulaye Diouf Sarr.
Selon l'autorité de tutelle, « il restait un maillon extrêmement important, c’est celui du financement du système de santé. Et puisque nos partenaires techniques et financiers contribuent beaucoup à l’effort de santé, ce qu’il faut dire pour que la CSU qui est l’objectif fondamentalement puisse se réaliser et être durable, il faut qu’au niveau national que la ressource pertinente soit mobilisée. Et le gap doit être complété par l’ensemble de nos partenaires au niveau international. Parce que, la maladie n’a pas de frontière et dans le partenariat mondial, il est évident que le Sénégal n’est pas la seule partie prenante en matière de santé ».
Le successeur d'Awa Marie Coll Seck a aussi souligné que la ressource domestique concerne le secteur privé. « Dans le cadre du partenariat public - privé, mais au delà, dans le cadre RSE, le secteur privé contribue grandement au financement de la santé au Sénégal. Il y a naturellement que l’Etat dans sa fonction régalienne, qui doit s’occuper de la santé des populations. Mais au-delà de l’Etat, il y a la mobilisation citoyenne par le billet de la mutualisation », a-t-il dit.
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