Sur le site de l’Agence de presse sénégalaise (APS) et sur les ondes des radios nationales et internationales, le ministre de l’Intérieur est revenu largement sur le premier conseil des ministres sous l’ère Macky Sall. « Des éclairages du président de la République, du Premier ministre, du ministre de l’Economie et des Finances et des autres ministres, nous apprenons que le Sénégal est dans une situation extrêmement grave », a affirmé M. Ndiaye.
Plus loin il ajoute que : « Le cadrage macroéconomique du Sénégal fait peur. (…) Il faut que tous les Sénégalais le sachent, les mouvements sociaux surtout ». Ainsi, les couleurs du travail de l’équipe gouvernementale de Abdou Mbaye, sont annoncées. Mais contrairement à Abdou Diouf qui avait laissé les caisses de l’Etat pleine, Me Abdoulaye Wade semble laisse une caisse pas solide. Il (Me Wade) avait même laissé entendre pendant la campagne que s’il n’était pas élu, le pays serait incapable de payer ses fonctions au moins durant les deux premiers mois.
« Si quelqu’un d’autre prend le pouvoir, deux mois après, ce sera la grève des fonctionnaires, qui ne seront pas payés », écrivait le journal privé « Le Quotidien », citant Abdoulaye Wade, lors de la campagne électorale. « Parce que la campagne contre moi et contre le Sénégal a chassé tous les capitaux », avait expliqué M. Wade, qui disputait le second tour de cette élection avec Macky Sall.
« Le président de la République ne détient pas le Budget de l’Etat et ne paie pas les salaires », avait réagi M. Sall, promettant de faire venir au Sénégal de nombreux investisseurs étrangers.
« Nous ferons plus. Notre gestion mettra en avant le credo de la transparence. Beaucoup d’investisseurs vont revenir dans le pays. Le Sénégal sera une destination phare des investissements étrangers », avait dit M. Sall.
Mbaye Ndiaye, ministre de l’Intérieur, de son côté lance un appel. « Cette situation, nécessite un effort national, une prise de conscience globale et un sursaut national, pour que chacun y mette du sien ».
-
Rupture entre le F24 et le Pastef : trahison ou ingratitude ?
-
Gestion fonds Covid-19 : « Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire » (Abdoulaye Diouf Sarr)
-
Radiation de Barthelemy Dias : « il y a un parfum de revanche politique dans cette affaire », Me Moussa Diop
-
Révocation de Barthelemy Dias : le préfet aurait agi sous l’Article, L 237 du code électoral, selon Me Moussa Diop,
-
"Les Sénégalais n'accepteront pas la dictature", avertit Mamadou Mbodji, Coordonnateur de F24