Il venait tout juste de prendre la tête de la Cour suprême constitutionnelle, et le voilà désormais président de l'Egypte. Inconnu sur la scène internationale, Adly Mansour est loin du monde politique et personne n'aurait parié sur lui.
Diplômé de l'université de droit du Caire en 1967, il serait même passé par les bancs de l'Ecole nationale d'administration à Paris (ENA) en 1977. Avant d'entrer à la Cour constitutionnelle égyptienne en 1992.
Ce juge incarne l'une des rares institutions qui n'ait pas été « infiltrée » par les islamistes depuis leur accession au pouvoir. Depuis des mois, les Frères musulmans s'étaient fait un ennemi de cette Cour suprême et de ses membres.
Mansour l'inattendu
Adly Mansour, qui co-dirigeait la Cour constitutionnelle avant d'en prendre la tête, était la cible de toutes les critiques de la part des islamistes. Son prédécesseur à la présidence du Conseil constitutionnel avait même vu sa voiture attaquée par des supporters des Frères musulmans craignant de voir la Cour dissoudre l'assemblée constituante, dominée par les islamistes.
Garant de la Constitution, Adly Mansour était un candidat tout désigné pour les militaires. Ce sera à lui de diriger les affaires égyptiennes et d'organiser des élections anticipées.
Contrairement aux principaux leaders d'opposition -comme le prix Nobel de la paix Mohamed el-Baradei ou l'ancien chef de la Ligue arabe Amr Moussa-, son nom n'est jamais apparu parmi les successeurs potentiels de Mohamed Morsi.
Mansour l'inconnu
Cet anonymat relatif a probablement intéressé les militaires, désireux de mettre en avant une figure neutre pour assurer la transition, qui s'annonce mouvementée.
Ce juge mince et moustachu de 67 ans aurait probablement pu parcourir les manifestations qui ont rassemblé des millions d'Egyptiens depuis dimanche pour demander le départ de Mohamed Morsi, le tout sans être reconnu.
Père de trois enfants, son portrait n'a jamais figuré parmi ceux brandis lors des rassemblements d'opposants au régime des Frères musulmans, qui ont culminé mercredi avec l'annonce de son arrivée au pouvoir, à la tête d'un gouvernement transitoire.
Diplômé de l'université de droit du Caire en 1967, il serait même passé par les bancs de l'Ecole nationale d'administration à Paris (ENA) en 1977. Avant d'entrer à la Cour constitutionnelle égyptienne en 1992.
Ce juge incarne l'une des rares institutions qui n'ait pas été « infiltrée » par les islamistes depuis leur accession au pouvoir. Depuis des mois, les Frères musulmans s'étaient fait un ennemi de cette Cour suprême et de ses membres.
Mansour l'inattendu
Adly Mansour, qui co-dirigeait la Cour constitutionnelle avant d'en prendre la tête, était la cible de toutes les critiques de la part des islamistes. Son prédécesseur à la présidence du Conseil constitutionnel avait même vu sa voiture attaquée par des supporters des Frères musulmans craignant de voir la Cour dissoudre l'assemblée constituante, dominée par les islamistes.
Garant de la Constitution, Adly Mansour était un candidat tout désigné pour les militaires. Ce sera à lui de diriger les affaires égyptiennes et d'organiser des élections anticipées.
Contrairement aux principaux leaders d'opposition -comme le prix Nobel de la paix Mohamed el-Baradei ou l'ancien chef de la Ligue arabe Amr Moussa-, son nom n'est jamais apparu parmi les successeurs potentiels de Mohamed Morsi.
Mansour l'inconnu
Cet anonymat relatif a probablement intéressé les militaires, désireux de mettre en avant une figure neutre pour assurer la transition, qui s'annonce mouvementée.
Ce juge mince et moustachu de 67 ans aurait probablement pu parcourir les manifestations qui ont rassemblé des millions d'Egyptiens depuis dimanche pour demander le départ de Mohamed Morsi, le tout sans être reconnu.
Père de trois enfants, son portrait n'a jamais figuré parmi ceux brandis lors des rassemblements d'opposants au régime des Frères musulmans, qui ont culminé mercredi avec l'annonce de son arrivée au pouvoir, à la tête d'un gouvernement transitoire.