Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Présidentielle 2012 : Le débat des muscles prend le dessus sur celui des idées

A quelques mois de l’élection présidentielle, on assiste à une recrudescence de la violence. En effet, les acteurs politiques et le régime en place se la disputent pour occuper la plus petite surface. De ce fait, 2012 aiguise bien des appétits. Et il semble que le débat des muscles à pris le dessus sur celui des idées. Chaque camp se la joue à "qui mieux-mieux". La loi du Talion est mise en branle.



Présidentielle 2012 : Le débat des muscles prend le dessus sur celui des idées
Depuis les manifestations du 23 juin dernier, le pays semble plonger dans une violence inouïe. Du coté du pouvoir comme des gens de l’opposition, personne ne veut céder une parcelle. Et récemment, c’est le cas Malick Noël Seck, où la présence de chiens et autre supposés «nervis» devant les maisons de Ousmane Tanor Dieng et de Moustapha Niass. Et durant ce week end, c’est la responsable du Mouvement politique citoyen Louy Jot Jotna de Bambey qui en a fait les frais. A en croire Jean Louis Coréa, porte-parole du Mpcl, c’est regrettable que les gens en arrivent à ce point de la violence. «Il faut instaurer un respect de la démocratie car les muscles ne doivent pas prendre le dessus sur les idées. D’autant plus que la politique repose sur les idées et non sur la violence. De même, il est temps de saper le terme nervis de nos langages car c’est aberrant».

Dans un autre chapitre, le porte-parole du Mpcl a clairement déclaré que «la parole est bâillonnée». S’agissant des attaques de la demeure de la responsable du Mpcl à Bambey, M. Corréa demande à ce que «des poursuites soient effectives pour situer les responsabilités». Et d’ajouter que «ce n’est pas normal. A chaque fois des noms de ministres sont évoqués sans que ces derniers ne puissent faire l’objet de poursuites judiciaires».

Autre réaction, celle de Momar Gueye de la Fédération nationale des cadres libéraux. Pour sa part, c’est l’opposition qui ne joue pas franc-jeu. Et que selon lui, cette violence n’honore personne. «On assiste à des mouvements dont les y’en a maristes, le M2 3 etc. qui appellent tous à la révolte. C’est eux qui débordent», a-t-il confié.

Alassane Seck, vice-président de la Raddho n’a pas caché son amertume face à ce qu’Aïda Mbodj a dit à l’endroit du M23. Pour lui, «le Ministre de l’Intérieur doit veiller à l’ordre et non le président de la République qui avait appelé à la loi du Talion. De ce fait, il y a une cacophonie au sein de l’Etat car nul se sait plus quel est son rôle», a-t-il avancé.

Ces réactions ont été notées lors de l’émission la «parole aux auditeurs» du journal parlé de la RFM.
Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)

Jean Louis DJIBA

Lundi 24 Octobre 2011 - 20:01


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter