« Un détail négligé est politiquement interprété. C’est pourquoi nous veillons sur les couleurs, les photos, les sigles apparaissant sur les bulletins des candidats pour faire des arbitrages », a indique M. Guèye avant d’insister sur les difficultés qui, selon lui, se trouvent dans les détails.
C’était à l’occasion, ce lundi, du lancement de l’opération d’éclatement du matériel électoral devant servir pour le scrutin du 26 février prochain au Sénégal et à l’étranger.
« Je suis satisfait par le travail exécuté par les agents sous ma responsabilité. Nous sommes en avance sur le temps, car c’est la première fois que nous avons tous les documents concernés avant les détails requis », se félicite le patron des élections au Sénégal.
« En matière électorale, il ne faut pas improviser, car le diable se trouve dans les détails. Ce que j’ai vu ici me réconforte et nous sommes sur la bonne voie », à en croire le ministre chargé des élections.
En ce qui concerne les militaires et paramilitaires qui vont voter les 18 et 19 février, les services du ministère chargé des élections ont d’ores et déjà acheminé une première tranche de matériels électoraux.
Une autre tranche destinée au vote à l’étranger dans 42 pays et 31 juridictions sera confiée au ministère des Affaires étrangères dès ce mercerdi, a souligné de son côté, le directeur général des élections, Tanor Tiendella Fall.
Le directeur général des élections, a affirmé également que l’ensemble du matériel lourd comprenant les urnes, les isoloirs est déjà entre les mains des autorités administratives. Et dès ce samedi, les bulletins seront disponibles sur place.
Le code électoral stipule que 15 jours avant le scrutin, le matériel doit être remis aux gouverneurs des régions qui ont 72 heures pour le mettre en place dans les différents lieux de vote.