En route pour la présidentielle de 2012, le leader de l’Alliance pour la République (Apr) Macky Sall semble ratisser large dans la construction de la coalition politique devant le soutenir pour décrocher le fauteuil présidentiel. C’est apparemment le moins qu’on puisse dire avec les divers partis et personnalités politiques ou simplement de la société civile qui rejoignent, tour à tour, la bannière de l’ancien Premier ministre du Président Wade, devenu aujourd’hui un adversaire déclaré du « Pape du Sopi ».
Après l’Imam Mbaye Niang du Mouvement de la réforme pour le développement social (Mrds), Eva Marie Coll Seck , ancien ministre de la Santé sous le régime Wade et qui serait même pressentie comme directrice de campagne de Macky, ce sont aujourd’hui Abdourahmane Touré, sénateur et ancien ministre sous l’ère socialiste, par ailleurs responsable politique à Matam, et surtout le député Mously Diakhaté, ancienne égérie du Jëf-Jël de Talla Sylla, autre candidat à la présidentielle, qui rejoignent la coalition électorale de Macky Sall. Le divorce qui était jusque-là latent entre Mously Diakhaté et Talla Sylla semble ainsi consommé entre le leader de Jëf-Jël et le député qui va vraisemblablement partir à l’élection présidentielle aux côtés du responsable en chef de « Apéristes ». D’ailleurs, selon des sources concordantes, Mously Diakhaté qui est la présidente du Mouvement «And Jappo Jef ci Jamm» s’est rendue hier, lundi 16 janvier, au siège de l’Alliance pour la république afin de sceller avec Macky Sall une alliance électorale en vue de la présidentielle de février prochain.
Le sénateur Abdourahmane Touré rallie Macky
Abdourahmane Touré, sénateur et ancien ministre de la République du Sénégal a rallié également le camp de Macky Sall pour la présidentielle de 2012. Dans un communiqué qui est parvenu à notre rédaction hier, lundi 16 janvier, le sénateur Touré explique son choix par le fait que le candidat de la Coalition Macky 2012 est la personnalité politique qui cristallise le plus l’espoir pour conduire les changements positifs dans le pays. « Son expérience, malgré son jeune âge, son expertise et les valeurs de courage, de constance et de clarté dans la démarche dont il a fait montre tout au long de son parcours nous fondent à porter notre choix sur sa personne, comme notre candidat à l’élection présidentielle de février 2012 » a-t-il soutenu. Et de poursuivre : « il s’y ajoute à cela que, partout à travers le monde, aux Etats-Unis, en France, en Grande Bretagne l’on assiste à l’émergence de leaders de la génération de M. Macky Sall. Notre pays, de son côté, ne saurait se soustraire à cette nécessité d’alternance générationnelle».
A en croire M. Touré, l’élection du 26 février 2012 est partie pour être très difficile avec trois dimensions en interaction: « le peuple sénégalais qui fait face à une instabilité socio-économique et un taux de chômage très élevé particulièrement dans sa composante la plus importante, celle d’une jeunesse en proie aux affres des espoirs déçus.
Le développement sans précédent du secteur informel s’est fait sans mutation en secteur formel moderne, ce qui induit une aggravation des conséquences du mal-développement. Et enfin le dénuement et la pauvreté qui sont entretenus et accentués par un exode rural de plus en plus massif, entraînant une macrocéphalie de la structure économique du Sénégal». Face à de tels défis, le sénateur a souligné que le Sénégal se doit d’installer un nouveau pouvoir guidé par l’émergence d’un triptyque, à savoir un pouvoir économique associant l’expérience collective, et soutenu par un mécanisme de solidarité. Un pouvoir politique attentif aux pulsions de la collectivité. Un pouvoir politique légitime et non violent, ayant pour moteur une gestion transparente des deniers publics.
Moctar DIENG & Denise ZAROUR MEDANG (Sud quotidien)
Après l’Imam Mbaye Niang du Mouvement de la réforme pour le développement social (Mrds), Eva Marie Coll Seck , ancien ministre de la Santé sous le régime Wade et qui serait même pressentie comme directrice de campagne de Macky, ce sont aujourd’hui Abdourahmane Touré, sénateur et ancien ministre sous l’ère socialiste, par ailleurs responsable politique à Matam, et surtout le député Mously Diakhaté, ancienne égérie du Jëf-Jël de Talla Sylla, autre candidat à la présidentielle, qui rejoignent la coalition électorale de Macky Sall. Le divorce qui était jusque-là latent entre Mously Diakhaté et Talla Sylla semble ainsi consommé entre le leader de Jëf-Jël et le député qui va vraisemblablement partir à l’élection présidentielle aux côtés du responsable en chef de « Apéristes ». D’ailleurs, selon des sources concordantes, Mously Diakhaté qui est la présidente du Mouvement «And Jappo Jef ci Jamm» s’est rendue hier, lundi 16 janvier, au siège de l’Alliance pour la république afin de sceller avec Macky Sall une alliance électorale en vue de la présidentielle de février prochain.
Le sénateur Abdourahmane Touré rallie Macky
Abdourahmane Touré, sénateur et ancien ministre de la République du Sénégal a rallié également le camp de Macky Sall pour la présidentielle de 2012. Dans un communiqué qui est parvenu à notre rédaction hier, lundi 16 janvier, le sénateur Touré explique son choix par le fait que le candidat de la Coalition Macky 2012 est la personnalité politique qui cristallise le plus l’espoir pour conduire les changements positifs dans le pays. « Son expérience, malgré son jeune âge, son expertise et les valeurs de courage, de constance et de clarté dans la démarche dont il a fait montre tout au long de son parcours nous fondent à porter notre choix sur sa personne, comme notre candidat à l’élection présidentielle de février 2012 » a-t-il soutenu. Et de poursuivre : « il s’y ajoute à cela que, partout à travers le monde, aux Etats-Unis, en France, en Grande Bretagne l’on assiste à l’émergence de leaders de la génération de M. Macky Sall. Notre pays, de son côté, ne saurait se soustraire à cette nécessité d’alternance générationnelle».
A en croire M. Touré, l’élection du 26 février 2012 est partie pour être très difficile avec trois dimensions en interaction: « le peuple sénégalais qui fait face à une instabilité socio-économique et un taux de chômage très élevé particulièrement dans sa composante la plus importante, celle d’une jeunesse en proie aux affres des espoirs déçus.
Le développement sans précédent du secteur informel s’est fait sans mutation en secteur formel moderne, ce qui induit une aggravation des conséquences du mal-développement. Et enfin le dénuement et la pauvreté qui sont entretenus et accentués par un exode rural de plus en plus massif, entraînant une macrocéphalie de la structure économique du Sénégal». Face à de tels défis, le sénateur a souligné que le Sénégal se doit d’installer un nouveau pouvoir guidé par l’émergence d’un triptyque, à savoir un pouvoir économique associant l’expérience collective, et soutenu par un mécanisme de solidarité. Un pouvoir politique attentif aux pulsions de la collectivité. Un pouvoir politique légitime et non violent, ayant pour moteur une gestion transparente des deniers publics.
Moctar DIENG & Denise ZAROUR MEDANG (Sud quotidien)