Face aux ouvrières de l'usine Lejaby d'Yssingeaux près de Saint-Etienne, le président candidat Nicolas Sarkozy persiste et signe : oui, il quittera bien la vie politique s’il n’est pas élu en mai et de prendre en exemple ces ouvrières qui viennent justement de passer du textile à la maroquinerie : « Alors moi, je vais dire aux ouvrières de Lejaby, vous devez faire autre chose que le textile parce que vous avez 57 ans et parce que vous, c’est comme ça. Alors pour les politiques, ils ne peuvent faire que ça ? ».
Et le président-candidat de tacler immédiatement son rival socialiste François Hollande qui n’entend pas, lui, quitter la politique en cas de défaite. Nicolas Sarkozy : « Ca, c’est sûr, ça c’est sûr. Politicien professionnel, il continuera ! Et d’ailleurs c’est son droit de dire cela. Monsieur Hollande, il n’a pas l’habitude de prendre beaucoup de risques ».
Quelques heures plus tard, devant une salle pleine de militants, Nicolas Sarkozy redira son bonheur et son envie de conduire cette campagne et surtout de la gagner. Dans son esprit aucun doute, les socialistes n’auront même pas besoin, ironise-t-il, de se poser la question de conduire ou non un référendum : « La différence, c’est que eux n’auront pas à le mettre en place car ils ne seront pas élus, et que nous, nous aurons à le mettre en œuvre ».
En avouant la possibilité d’une éventuelle défaite, Nicolas Sarkozy a pris un risque mais il n’a aujourd’hui pas d’autre choix que de prendre des risques au regard du retard qui lui reste à rattraper dans les sondages.
RFI
Et le président-candidat de tacler immédiatement son rival socialiste François Hollande qui n’entend pas, lui, quitter la politique en cas de défaite. Nicolas Sarkozy : « Ca, c’est sûr, ça c’est sûr. Politicien professionnel, il continuera ! Et d’ailleurs c’est son droit de dire cela. Monsieur Hollande, il n’a pas l’habitude de prendre beaucoup de risques ».
Quelques heures plus tard, devant une salle pleine de militants, Nicolas Sarkozy redira son bonheur et son envie de conduire cette campagne et surtout de la gagner. Dans son esprit aucun doute, les socialistes n’auront même pas besoin, ironise-t-il, de se poser la question de conduire ou non un référendum : « La différence, c’est que eux n’auront pas à le mettre en place car ils ne seront pas élus, et que nous, nous aurons à le mettre en œuvre ».
En avouant la possibilité d’une éventuelle défaite, Nicolas Sarkozy a pris un risque mais il n’a aujourd’hui pas d’autre choix que de prendre des risques au regard du retard qui lui reste à rattraper dans les sondages.
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