A Bissau, capitale de la Guinée « des hommes avertis » en politique avaient affiché leur scepticisme quant à la bonne foi du président de la République, après son annonce à renoncer à briguer un second mandat. Le Président Embalo, depuis quelques temps, est taxé d’être « un renard politique » au point même d’être taxé « fils de Macky Sall ». Une appellation que tient à justifier et argumenter, le président de la ligue guinéenne des droits de l’homme Boubacar Touré. Ce dernier dans un entretien accordé au média sénégalais PressAfrik disait par ces termes qui suivent que « c’est le fils (Cissokho Embalo ndlr) de Macky Sall, de notre point de vue M. Embalo tout ce qu’il fait ici, il le copie de son père qui est Macky Sall. Ce dernier est de notre point de vue un président autoritaire. Donc, c’est lui qui était l’enseignant de M. Embalo pour implanter ce type de régime en Guinée-Bissau ».
Après son rétropédalage, le président guinéen est devenu une cible sur un terrain découvert. Le terrain politique, avec tous les quolibets qui vont avec, ne fait pas rechigner Embalo à chercher un nouveau mandat. Pour le défenseur des droits de l’homme, Boubacar Touré cette déclaration n’est pas à accorder du crédit. « Je pense que c'est une déclaration non sérieuse. C'est pour détourner l'attention de la population Guinée-Bissau, qui est très préoccupée avec la criminalité organisée, le trafic de drogue, la capture de nos différentes institutions pour ces phénomènes très dangereux pour notre pays ».
De son point de vue, cette annonce n’est qu’une façon de détourner l’opinion aux maux qui gangrènent la Guinée. Il s’agit évidemment du trafic de drogue. « Je pense que cette déclaration, c'est une manière d’évacuer l'attention de la population sur ces questions-là. 24 heures après cette déclaration, lui-même vient de dire qu'il peut revenir sur cette décision et présenter sa candidature », telle est la conviction de Boubacar Touré. Le régime guinéen est suspecté d’être en collusion avec les narcotrafiquants. Sur ce, monsieur Touré a évoqué l’atterrissage d'un avion à l’aéroport de Bissau avec une grande quantité, presque trois tonnes de drogue.
Les élections en Guinée Bissau auront lieu cette année puisque le 27 février 2025, le mandat du Président va arriver à terme. « Donc, au niveau de la loi », poursuit monsieur Touré » les élections doivent être organisées avant cette date pour permettre au nouveau Président de prendre fonction un jour avant la fin du mandat du président. Mais M. Embalo, de façon inconstitutionnelle et illégale, vient de faire plusieurs déclarations pour dire qu'il va continuer au pouvoir même jusqu'à la fin de son mandat. Les élections présidentielles doivent être organisées en novembre 2025 ».
Ainsi, fait remarquer Boubacar Touré « cela signifie qu'il va rester au pouvoir sept (7) mois après la fin du mandat. Donc, cela est inacceptable de notre point de vue. Il n'a pas de légitimité, ni légale, ni politique, ni morale, de prolonger son mandat parce que cela va contre la Constitution ».
Le Président bissau guinéen, général Embalo est un militaire de carrière reconverti en politicien arrivé au pouvoir le 27 février 2020. Il a, auparavant occupé le poste de Premier ministre du 18 novembre 2016 au 12 janvier 2018. L’arrivée de l’officier supérieur au pouvoir avait tout de même suscité un espoir de rompre avec certaines pratiques qui minaient la bonne marche de la démocratie du pays. Ces griefs que les organisations pour la défense des droits reprochaient aux différents régimes de Bissau étaient entre autres : la répression de la presse, le musellement de la justice et la chasse aux opposants.
En Guinée Bissau la presse est loin d’être considérée comme un partenaire par le régime actuel. Certains médias émettant des voies discordantes sont tout simplement réduits au silence. Boubacar Touré en veut pour preuve et comme illustration le sort réservé à la radio Capital FM. Cette radio a été détruite deux fois par les hommes armés. « Au service de ce pouvoir dictatorial », a commenté monsieur Touré.
Au chapitre de la justice, le régime de Cissokho Embalo ne jouit pas également d’une bonne presse. Sans casser du sucre sur le dos du pouvoir de Bissau, Boubacar Touré assimile la justice du pays à une justice aux ordres de Cissokho Embalo. Une kyrielle de violation et d’agression de la justice est tirée des tiroirs par le droit de « l’hommiste « guinéen. « Aujourd’hui, tous les magistrats qui prennent des décisions contre le régime sont suspendus. On avait même un cas, le premier février 2022, 33 personnes ont été placées par le régime à une détention arbitraire. La Cour suprême militaire, trois magistrats de cette Cour ont décidé d’ordonner la libération de ces personnes-là », a renseigné monsieur Touré.
Après son rétropédalage, le président guinéen est devenu une cible sur un terrain découvert. Le terrain politique, avec tous les quolibets qui vont avec, ne fait pas rechigner Embalo à chercher un nouveau mandat. Pour le défenseur des droits de l’homme, Boubacar Touré cette déclaration n’est pas à accorder du crédit. « Je pense que c'est une déclaration non sérieuse. C'est pour détourner l'attention de la population Guinée-Bissau, qui est très préoccupée avec la criminalité organisée, le trafic de drogue, la capture de nos différentes institutions pour ces phénomènes très dangereux pour notre pays ».
De son point de vue, cette annonce n’est qu’une façon de détourner l’opinion aux maux qui gangrènent la Guinée. Il s’agit évidemment du trafic de drogue. « Je pense que cette déclaration, c'est une manière d’évacuer l'attention de la population sur ces questions-là. 24 heures après cette déclaration, lui-même vient de dire qu'il peut revenir sur cette décision et présenter sa candidature », telle est la conviction de Boubacar Touré. Le régime guinéen est suspecté d’être en collusion avec les narcotrafiquants. Sur ce, monsieur Touré a évoqué l’atterrissage d'un avion à l’aéroport de Bissau avec une grande quantité, presque trois tonnes de drogue.
Les élections en Guinée Bissau auront lieu cette année puisque le 27 février 2025, le mandat du Président va arriver à terme. « Donc, au niveau de la loi », poursuit monsieur Touré » les élections doivent être organisées avant cette date pour permettre au nouveau Président de prendre fonction un jour avant la fin du mandat du président. Mais M. Embalo, de façon inconstitutionnelle et illégale, vient de faire plusieurs déclarations pour dire qu'il va continuer au pouvoir même jusqu'à la fin de son mandat. Les élections présidentielles doivent être organisées en novembre 2025 ».
Ainsi, fait remarquer Boubacar Touré « cela signifie qu'il va rester au pouvoir sept (7) mois après la fin du mandat. Donc, cela est inacceptable de notre point de vue. Il n'a pas de légitimité, ni légale, ni politique, ni morale, de prolonger son mandat parce que cela va contre la Constitution ».
Le Président bissau guinéen, général Embalo est un militaire de carrière reconverti en politicien arrivé au pouvoir le 27 février 2020. Il a, auparavant occupé le poste de Premier ministre du 18 novembre 2016 au 12 janvier 2018. L’arrivée de l’officier supérieur au pouvoir avait tout de même suscité un espoir de rompre avec certaines pratiques qui minaient la bonne marche de la démocratie du pays. Ces griefs que les organisations pour la défense des droits reprochaient aux différents régimes de Bissau étaient entre autres : la répression de la presse, le musellement de la justice et la chasse aux opposants.
En Guinée Bissau la presse est loin d’être considérée comme un partenaire par le régime actuel. Certains médias émettant des voies discordantes sont tout simplement réduits au silence. Boubacar Touré en veut pour preuve et comme illustration le sort réservé à la radio Capital FM. Cette radio a été détruite deux fois par les hommes armés. « Au service de ce pouvoir dictatorial », a commenté monsieur Touré.
Au chapitre de la justice, le régime de Cissokho Embalo ne jouit pas également d’une bonne presse. Sans casser du sucre sur le dos du pouvoir de Bissau, Boubacar Touré assimile la justice du pays à une justice aux ordres de Cissokho Embalo. Une kyrielle de violation et d’agression de la justice est tirée des tiroirs par le droit de « l’hommiste « guinéen. « Aujourd’hui, tous les magistrats qui prennent des décisions contre le régime sont suspendus. On avait même un cas, le premier février 2022, 33 personnes ont été placées par le régime à une détention arbitraire. La Cour suprême militaire, trois magistrats de cette Cour ont décidé d’ordonner la libération de ces personnes-là », a renseigné monsieur Touré.