La Ligue arabe, l’Union africaine, l’Organisation de la coopération islamique, l’Union européenne et les Nations unies : ces différents observateurs étrangers seront en Algérie pour suivre l’élection présidentielle. Si la décision a été annoncée hier, dimanche 9 mars, par le ministre des Affaires étrangères algérien, elle n’a pas suscité beaucoup d’intérêtchez les candidats. Interrogées par le journal El Watan, les équipes d’Ali Benflis soulignent que la présence d’observateurs internationaux n’a pas empêché les irrégularités.
Pour les élections législatives de 2012, l’Union européenne, qui avait envoyé 150 observateurs, avait indiqué n’avoir observé aucune irrégularité significative. Pourtant, le chef de la délégation avait regretté que les observateurs n’aient pas eu accès aux listes électorales. Alger avait rétorqué que ce fichier était confidentiel. Or, c’est ce fichier qui concentrait l’essentiel des critiques : certains accusaient les membres des corps militaires d’avoir voté plusieurs fois.
En 2012, les Européens ont demandé à ce que le problème du fichier électoral soit résolu d’ici l’élection présidentielle. Deux ans plus tard, aucune garantie ne leur a été donnée.
Source : Rfi.fr