Lionel Zinsou en tenue traditionnelle et Patrice Talon en costume-cravate face à face pendant deux heures. Le ton reste cordial, le débat est de bonne tenue mais quelques piques retiennent l’attention. « Cher ami, vous ne connaissez pas le Bénin (…) Je suis un peu triste car je vous aime bien », lance Patrice Talon à son adversaire. « C’est un mensonge », rétorque Lionel Zinsou. Quand Patrice Talon lui reproche d’être Français, Lionel Zinsou réplique : « Je m’appelle Zinsou, vous vous appelez Talon. »
Les grands thèmes ont été évoqués les uns après les autres : agriculture, santé, éducation, énergie, égalité des chances. Attaqué sur le bilan du président Boni Yayi, Lionel Zinsou défend ce qui a été fait tout en reconnaissant qu’il « faut néanmoins des réformes nécessaires ».
La question de la justice aussi a été abordée. Lionel Zinsou reproche à Patrice Talon d’avoir un conflit d’intérêts avec l’Etat. Patrice Talon lui reproche de nier avoir affirmé que l’Etat pouvait ne pas appliquer une décision de justice : « C’est grave. C’est pour cela que je parle du syndrome du gouverneur. »
Jeudi soir, dans les deux camps, on se disait satisfaits. Le signe d’un débat équilibré.
Source:Rfi
Les grands thèmes ont été évoqués les uns après les autres : agriculture, santé, éducation, énergie, égalité des chances. Attaqué sur le bilan du président Boni Yayi, Lionel Zinsou défend ce qui a été fait tout en reconnaissant qu’il « faut néanmoins des réformes nécessaires ».
La question de la justice aussi a été abordée. Lionel Zinsou reproche à Patrice Talon d’avoir un conflit d’intérêts avec l’Etat. Patrice Talon lui reproche de nier avoir affirmé que l’Etat pouvait ne pas appliquer une décision de justice : « C’est grave. C’est pour cela que je parle du syndrome du gouverneur. »
Jeudi soir, dans les deux camps, on se disait satisfaits. Le signe d’un débat équilibré.
Source:Rfi