La Haute autorité a justifié sa décision par le fait que les médias tchadiens ne disposent pas « de ressources humaines suffisantes pour réaliser des émissions interactives à caractère politique, pouvant respecter les principes d'équilibre, d'équité et de pluralisme ».
Le président de la Hama ne s'en cache pas : « Nous avons l'habitude d'interdire les émissions interactives » durant les périodes électorales, dans tous les médias audiovisuels du Tchad, pour éviter les éventuels dérapages qu'on observe en temps normal ».
C'est une « mesure préventive pour protéger le public et les journalistes », justifie Abderamane Barka, interrogé par Esdras Ndikumana, de la rédaction Afrique de RFI. « Nous avons engagé depuis quatre ans une évaluation de ces médias, jusque-là, le tableau étant affiché chez nous et il n’y a pas véritablement de professionnels pour faire ce travail. Nous savons exactement qui travaille dans ces média-là et qui anime, qui ne peut pas animer. Voilà, et cela est valable pour tout le monde, y compris les médias publics. »
Le patronat de la presse tchadienne dénonce une mesure qui viole les droits fondamentaux de la population par un organe « qui fait le jeu du pouvoir ». Pour le PPT, le Patronat de la presse tchadienne, cette mesure fait le jeu du pouvoir de transition. Juda Allahondoum, président du PPT et directeur de publication du journal Le Visionnaire, nous l'explique : « C’est une atteinte grave à la liberté de discussion dans notre pays. Dès lors que l'on estime que les gens n’ont pas de moyens techniques ou matériels de réaliser les émissions, on aurait dû les interdire, même en période normale, parce que la loi doit s’appliquer pendant toute l’année. Ce n’est pas seulement en période électorale que l’on doit appeler les gens à respecter un certain nombre de principes. C’est une décision abusive qu’il va falloir revoir et laisser les Tchadiens s’exprimer véritablement dans les médias de l’audiovisuel. »
Réponse de la Hama : on applique « la tolérance zéro » au moment de la campagne électorale parce que c'est une « période très courte et très sensible », où les dérapages habituels pourraient avoir de graves conséquences sur le pays.
Le président de la Hama ne s'en cache pas : « Nous avons l'habitude d'interdire les émissions interactives » durant les périodes électorales, dans tous les médias audiovisuels du Tchad, pour éviter les éventuels dérapages qu'on observe en temps normal ».
C'est une « mesure préventive pour protéger le public et les journalistes », justifie Abderamane Barka, interrogé par Esdras Ndikumana, de la rédaction Afrique de RFI. « Nous avons engagé depuis quatre ans une évaluation de ces médias, jusque-là, le tableau étant affiché chez nous et il n’y a pas véritablement de professionnels pour faire ce travail. Nous savons exactement qui travaille dans ces média-là et qui anime, qui ne peut pas animer. Voilà, et cela est valable pour tout le monde, y compris les médias publics. »
Le patronat de la presse tchadienne dénonce une mesure qui viole les droits fondamentaux de la population par un organe « qui fait le jeu du pouvoir ». Pour le PPT, le Patronat de la presse tchadienne, cette mesure fait le jeu du pouvoir de transition. Juda Allahondoum, président du PPT et directeur de publication du journal Le Visionnaire, nous l'explique : « C’est une atteinte grave à la liberté de discussion dans notre pays. Dès lors que l'on estime que les gens n’ont pas de moyens techniques ou matériels de réaliser les émissions, on aurait dû les interdire, même en période normale, parce que la loi doit s’appliquer pendant toute l’année. Ce n’est pas seulement en période électorale que l’on doit appeler les gens à respecter un certain nombre de principes. C’est une décision abusive qu’il va falloir revoir et laisser les Tchadiens s’exprimer véritablement dans les médias de l’audiovisuel. »
Réponse de la Hama : on applique « la tolérance zéro » au moment de la campagne électorale parce que c'est une « période très courte et très sensible », où les dérapages habituels pourraient avoir de graves conséquences sur le pays.