L'ancien militaire putschiste, qui va ainsi rempiler pour un troisième mandat consécutif, a obtenu ce qu'il voulait en étant élu dès le premier tour avec officiellement 33 209 voix, soit 62,97% des suffrages exprimés.
Le second chiffre notable de cette élection est celui de la participation : seulement 16,30%, pointe notre envoyé spécial à Moroni, David Baché. Un chiffre très faible, d'autant plus faible et d'autant plus étrange que la Céni avait indiqué dès dimanche soir une première estimation de plus de 60%. Pour l'ensemble des élections des gouverneurs dans les trois îles, le nombre d'électeurs dépasse les 189 000, tandis que pour l'élection présidentielle qui s'est déroulée le même jour, le nombre de votants n'est que de 55 258 selon la Céni. L'opposition critique ainsi l'incohérence et la contradiction des chiffres.
Le docteur Salim Issa Abdallah du parti Juwa arrive deuxième avec 20,26% des voix. Les quatre autres candidats d'opposition font de 1 à 5,88 % des voix. Difficile de parler de plébiscite pour Azali Assoumani, compte tenu de ce taux de participation dérisoire, surtout pour une présidentielle. Fait inédit, tous les candidats du pouvoir, trois gouverneurs et Assoumani ont été élus dès le premier tour.
Il faut rappeler qu'une frange de l'opposition avait appelé au boycott. De nombreux Comoriens expliquaient aussi, sans nécessairement vouloir suivre cet appel précisément, ne pas croire dans un processus électoral qu'ils estimaient jouer d'avance. Ce matin, les observateurs internationaux de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de l'Union africaine (UA) notamment, ont déclaré qu'ils jugeaient que le scrutin s'était globalement déroulé de manière libre et transparente. Cette affirmation est scandaleuse pour les cinq candidats d'opposition qui avaient dénoncé de manière conjointe dès dimanche soir, avant même la fin du vote, des fraudes et des bourrages d'urnes.
En tout état de cause, ce soir, Azali Assoumani peut célébrer sa victoire au pouvoir depuis 2016. Il le restera jusqu'en 2029. Le président sortant comorien a appelé à la préservation de l'unité et l'opposition au « fair-play » depuis le siège de sa mouvance politique dans la capitale : « Mes concurrents doivent suivre les voies légales, il faut qu'ils soient fair-play. »
L'opposition a déjà indiqué son intention de saisir la chambre électorale afin, selon ses termes, de « mettre fin à cette mascarade qui viole le choix souverain des Comoriens ».
Le second chiffre notable de cette élection est celui de la participation : seulement 16,30%, pointe notre envoyé spécial à Moroni, David Baché. Un chiffre très faible, d'autant plus faible et d'autant plus étrange que la Céni avait indiqué dès dimanche soir une première estimation de plus de 60%. Pour l'ensemble des élections des gouverneurs dans les trois îles, le nombre d'électeurs dépasse les 189 000, tandis que pour l'élection présidentielle qui s'est déroulée le même jour, le nombre de votants n'est que de 55 258 selon la Céni. L'opposition critique ainsi l'incohérence et la contradiction des chiffres.
Le docteur Salim Issa Abdallah du parti Juwa arrive deuxième avec 20,26% des voix. Les quatre autres candidats d'opposition font de 1 à 5,88 % des voix. Difficile de parler de plébiscite pour Azali Assoumani, compte tenu de ce taux de participation dérisoire, surtout pour une présidentielle. Fait inédit, tous les candidats du pouvoir, trois gouverneurs et Assoumani ont été élus dès le premier tour.
Il faut rappeler qu'une frange de l'opposition avait appelé au boycott. De nombreux Comoriens expliquaient aussi, sans nécessairement vouloir suivre cet appel précisément, ne pas croire dans un processus électoral qu'ils estimaient jouer d'avance. Ce matin, les observateurs internationaux de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de l'Union africaine (UA) notamment, ont déclaré qu'ils jugeaient que le scrutin s'était globalement déroulé de manière libre et transparente. Cette affirmation est scandaleuse pour les cinq candidats d'opposition qui avaient dénoncé de manière conjointe dès dimanche soir, avant même la fin du vote, des fraudes et des bourrages d'urnes.
En tout état de cause, ce soir, Azali Assoumani peut célébrer sa victoire au pouvoir depuis 2016. Il le restera jusqu'en 2029. Le président sortant comorien a appelé à la préservation de l'unité et l'opposition au « fair-play » depuis le siège de sa mouvance politique dans la capitale : « Mes concurrents doivent suivre les voies légales, il faut qu'ils soient fair-play. »
L'opposition a déjà indiqué son intention de saisir la chambre électorale afin, selon ses termes, de « mettre fin à cette mascarade qui viole le choix souverain des Comoriens ».
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