« Je suis sûr de ma réélection », a dit Abdoulaye Wade qui s’adressait à la presse sur les marches du palais, après avoir sillonné quelques rues de la capitale accompagné de son épouse.
Le cortège du candidat a emprunté la Corniche, puis s’est rendu aux allées du centenaire, les allées Niary Tally, l’avenue Bourguiba, le marché HLM avant de regagner le palais. Le candidat des FAL, debout dans son véhicule, a serré les mains des militants venus à sa rencontre.
Sur l’avenue Bourguiba, la caravane du président de la République a croisé celle du candidat Macky Sall sans incident.
Interrogé encore sur la limitation du nombre de mandats imposée par la Constitution et principal cheval de bataille de l’opposition qui récuse sa candidature, Abdoulaye Wade a répondu que « Senghor a fait 20 ans de pouvoir, son successeur Abdou Diouf, 19 ans et que lui en est à 12 ans ».
Pour le candidat des FAL 2012, la retraite « n’est pas pour demain ». Au sujet de son âge, il a souligné que « l’homme politique le plus âge, Amadou Mactar Mbow, selon lui, se trouve plutôt dans l’opposition ».
Il a déclaré qu’il va prier sur les tombes de ceux qui brandissent contre lui l’argument de son âge.
Sa candidature est la seule contestée par l’opposition et la société civile, réunies dans le mouvement du 23 juin (M-23). Depuis quelques mois, ce mouvement politique et citoyen brandit l’astuce de l’anti-constitutionnalité de la candidature du président sortant qui a déjà brigué deux mandats présidentiels et sollicite un troisième.
Le président sortant a entamé sa campagne électorale à Mbacké (Intérieur du pays). En ce qui concerne le choix, le candidat Wade a affirmé que ce choix lui porte chance. Il est également important de noter, cette localité (Mbacké) est le fief des confréries mourides et Tidjanes. Et cette couche religieuse à une certaine influence pendant les élections au Sénégal.