À trois mois du scrutin, les annonces de candidature se multiplient, malgré la grande inconnue sur le parti au pouvoir RHDP, suspendu à la décision prochaine ďAlassane Ouattara. Le PDCI, première force d'opposition, a officiellement désigné Henri Konan Bédié comme candidat. Depuis sa rupture avec le chef de l’État en 2018, le ténor politique s'est rapproché de Laurent Gbagbo et il évoque même une alliance électorale avec le FPI et l'ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro.
Henri Konan Bédié a évoqué ce rapprochement, ce mercredi, lors d’un entretien avec nos confrères de France 24. À la question de savoir si une alliance électorale formelle avait été conclue avec Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, Henri Konan Bédié s’est contenté de répondre que cela allait de soi. Pour l’ex-chef d’État ivoirien, le candidat qui resterait dans la course en cas de second tour bénéficierait automatiquement du soutien des candidats malheureux. Un schéma qui résume parfaitement l’histoire des alliances politiques dans le pays.
Pour le moment, il y a bien une alliance politique entre les trois hommes, qui affichent un but commun : une réconciliation nationale véritable en Côte d’Ivoire, qui passe nécessairement, selon eux, par un départ du parti au pouvoir RHDP du président sortant Alassane Ouattara. Mais il n’y a pas encore d’alliance électorale officiellement et clairement définie.
Objectif commun : le départ du président Ouattara
Après son acquittement en première instance devant la Cour pénale internationale (CPI), il y a un an et demi, Laurent Gbagbo, toujours à Bruxelles, a reçu la visite d’Henri Konan Bédié. Une visite qualifiée d’historique tant les deux hommes partagent plus de différents que d’accords. En cas de victoire du PDCI, Laurent Gbagbo pourrait négocier son retour au pays, un retour d’ailleurs que soutient Henri Konan Bédié. Même analyse pour Guillaume Soro, l’ex-président de l’Assemblée nationale, en exil en France depuis décembre dernier suite à un mandat d’arrêt émis par les autorités ivoiriennes.
Malgré tout, les troupes de Soro comme celles de Gbagbo soutiennent avant tout une candidature de leurs chefs respectifs. Mais pour ces figures de la vie politique ivoirienne, qui ont autant été des adversaires que des alliés, il n’y a qu’un objectif commun : le départ du président Ouattara.
Henri Konan Bédié a évoqué ce rapprochement, ce mercredi, lors d’un entretien avec nos confrères de France 24. À la question de savoir si une alliance électorale formelle avait été conclue avec Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, Henri Konan Bédié s’est contenté de répondre que cela allait de soi. Pour l’ex-chef d’État ivoirien, le candidat qui resterait dans la course en cas de second tour bénéficierait automatiquement du soutien des candidats malheureux. Un schéma qui résume parfaitement l’histoire des alliances politiques dans le pays.
Pour le moment, il y a bien une alliance politique entre les trois hommes, qui affichent un but commun : une réconciliation nationale véritable en Côte d’Ivoire, qui passe nécessairement, selon eux, par un départ du parti au pouvoir RHDP du président sortant Alassane Ouattara. Mais il n’y a pas encore d’alliance électorale officiellement et clairement définie.
Objectif commun : le départ du président Ouattara
Après son acquittement en première instance devant la Cour pénale internationale (CPI), il y a un an et demi, Laurent Gbagbo, toujours à Bruxelles, a reçu la visite d’Henri Konan Bédié. Une visite qualifiée d’historique tant les deux hommes partagent plus de différents que d’accords. En cas de victoire du PDCI, Laurent Gbagbo pourrait négocier son retour au pays, un retour d’ailleurs que soutient Henri Konan Bédié. Même analyse pour Guillaume Soro, l’ex-président de l’Assemblée nationale, en exil en France depuis décembre dernier suite à un mandat d’arrêt émis par les autorités ivoiriennes.
Malgré tout, les troupes de Soro comme celles de Gbagbo soutiennent avant tout une candidature de leurs chefs respectifs. Mais pour ces figures de la vie politique ivoirienne, qui ont autant été des adversaires que des alliés, il n’y a qu’un objectif commun : le départ du président Ouattara.