Le second tour de l'élection présidentielle en Equateur oppose deux hommes qui ne pourraient pas être plus différents. D’un côté, Lenin Moreno. Agé de 64 ans, il est le candidat du mouvement au pouvoir AP, Alliance Pais. Bien plus modéré dans ses propos que son mentor Rafael Correa dont il a été le vice-président de 2007 à 2013, il en assume le bilan et le langage révolutionnaire.
« Nous allons choisir entre un pays réservé à une poignée de privilégiés, avec des chocs économiques et des privatisations qui affecteront les plus pauvres, ou bien nous élirons un gouvernement pour tous, un pays pour tous », a-t-il lancé lors de son dernier meeting. Lenin Moreno peut compter sur le soutien des classes populaires, principales bénéficiaires des politiques sociales entreprises ces dix dernières années par le gouvernement socialiste. Avec 39,36 % des voix, il a raté de peu une victoire dès le premier tour, en février dernier.
Face à lui se présente un self-made-man : Guillermo Lasso. Bien qu’ayant quitté l'école à l'âge de 15 ans, cela ne l'a pas empêché de devenir directeur de banque et même ministre de l'Economie en 1999 puis gouverneur de la province de Guayas. Dans ce pays qui souffre de la chute des cours de pétrole et d’une corruption endémique, Guillermo Lasso a mené campagne sur le thème du changement. Candidat de la droite conservatrice, il promet de créer un million d'emplois et d'éliminer 14 taxes fiscales. Son programme attire les classes moyennes qui ont souffert de la crise du secteur pétrolier.
« Le 2 avril prochain, l’Equateur aura le choix entre deux opportunités : la continuité, la même chose que ce que nous venons de vivre pendant 10 ans, ou le vote pour le changement. Je suis sûr que je ne suis pas le candidat idéal de beaucoup d'entre vous. Je le sais, je respecte cela, cela ne me préoccupe pas. Mais je vous assure que je suis la seule option aujourd'hui pour récupérer la démocratie, la liberté et le droit à prospérer de chaque Equatorien », a assuré Guillermo Lasso.
« Nous allons choisir entre un pays réservé à une poignée de privilégiés, avec des chocs économiques et des privatisations qui affecteront les plus pauvres, ou bien nous élirons un gouvernement pour tous, un pays pour tous », a-t-il lancé lors de son dernier meeting. Lenin Moreno peut compter sur le soutien des classes populaires, principales bénéficiaires des politiques sociales entreprises ces dix dernières années par le gouvernement socialiste. Avec 39,36 % des voix, il a raté de peu une victoire dès le premier tour, en février dernier.
Face à lui se présente un self-made-man : Guillermo Lasso. Bien qu’ayant quitté l'école à l'âge de 15 ans, cela ne l'a pas empêché de devenir directeur de banque et même ministre de l'Economie en 1999 puis gouverneur de la province de Guayas. Dans ce pays qui souffre de la chute des cours de pétrole et d’une corruption endémique, Guillermo Lasso a mené campagne sur le thème du changement. Candidat de la droite conservatrice, il promet de créer un million d'emplois et d'éliminer 14 taxes fiscales. Son programme attire les classes moyennes qui ont souffert de la crise du secteur pétrolier.
« Le 2 avril prochain, l’Equateur aura le choix entre deux opportunités : la continuité, la même chose que ce que nous venons de vivre pendant 10 ans, ou le vote pour le changement. Je suis sûr que je ne suis pas le candidat idéal de beaucoup d'entre vous. Je le sais, je respecte cela, cela ne me préoccupe pas. Mais je vous assure que je suis la seule option aujourd'hui pour récupérer la démocratie, la liberté et le droit à prospérer de chaque Equatorien », a assuré Guillermo Lasso.
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