Présidentielle en RDC: les attentes et les besoins à Mbandaka

En République démocratique du Congo (RDC), la ville de Mbandaka, un des bastions de l’opposant Jean-Pierre Bemba, en 2006, est considérée comme une étape importante pour les candidats à la présidentielle du 23 décembre. La ville fait face aux nombreux problèmes d’eau, d’électricité et de voiries urbaines. Emmanuel Ramazani Shadary, le candidat du pouvoir, vient de passer dans cette ville clé du nord du pays. Une visite lors de laquelle les électeurs ont mis en avant leurs revendications.



Mbandaka, d’une superficie de 460 km2, est une étape importante sur le fleuve Congo entre les villes de Kisangani et Kinshasa. Chef-lieu de la province de l’Equateur, Mbandaka est aussi la plus grande ville du nord du pays et également un passage obligé pour tous les candidats à la présidentielle. Avec environ 160 000 électeurs, Mbandaka a hâte de voter le 23 décembre.
 
« Nous ne voulons pas le désordre dans la ville. Il y en a qui ne veulent pas des élections. Nous, les jeunes de Mbandaka, nous voulons passer par les élections pour avoir de nouveaux dirigeants afin que la ville se développe », nous explique l’un des jeunes.
 
Voter aussi parce que les habitants de Mbandaka espèrent le changement dans leur ville et veulent le faire savoir aux candidats.
 
« Ici, les routes ne sont pas bonnes, on n’a pas d’électricité et nous n’avons même pas d’eau potable. Les gens souffrent et se débrouillent pour ne fût-ce que de l’eau », s’indigne Boketshou, pêcheur.
 
Emmanuel Ramazani Shadary, candidat du Front Commun pour le Congo (FCC), coalition au pouvoir, est le premier et jusque-là le seul candidat à avoir donné un meeting, ici, à Mbandaka. Il a promis de prioriser, s’il est élu, les solutions aux problèmes sociaux de base. Les autres candidats ont commencé la campagne dans l’Est du pays.

Rfi.fr

Samedi 8 Décembre 2018 12:27


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