Sans grande surprise, le parti d’inspiration islamiste va soutenir le candidat conservateur. L’annonce a été faite par le président du conseil de la Choura du mouvement Ennahdha qui a précisé que la priorité de son parti était les élections législatives du 6 octobre. Un scrutin pour lequel Kaïs Saïed ne présente aucun candidat puisqu’il n’a précisément pas de parti politique.
Hors parti
Le vainqueur du premier tour se plaît à rappeler régulièrement qu’il est hors parti et qu’il n’envisage aucun changement de cap malgré les ralliements. Avec ce soutien d’Ennahdha, si l’on reporte les pourcentages de voix des différents candidats du premier tour qui se sont déclarés en faveur de Kaïs Saïed, celui-ci pourrait déjà compter sur quasiment 50% des voix. Mais les reports de voix ne sont pas un exercice mathématique et nul ne doute que le ralliement officiel d’Ennahdha risque de réveiller le sentiment anti-islamiste qui avait primé lors de la dernière présidentielle.
Rejet des partis traditionnels ?
Si les ralliements actuels visent officiellement le second tour du scrutin présidentiel, les partis cherchent aussi à se positionner face aux électeurs en vue des élections législatives qui pourraient confirmer le rejet des partis traditionnels.
Hors parti
Le vainqueur du premier tour se plaît à rappeler régulièrement qu’il est hors parti et qu’il n’envisage aucun changement de cap malgré les ralliements. Avec ce soutien d’Ennahdha, si l’on reporte les pourcentages de voix des différents candidats du premier tour qui se sont déclarés en faveur de Kaïs Saïed, celui-ci pourrait déjà compter sur quasiment 50% des voix. Mais les reports de voix ne sont pas un exercice mathématique et nul ne doute que le ralliement officiel d’Ennahdha risque de réveiller le sentiment anti-islamiste qui avait primé lors de la dernière présidentielle.
Rejet des partis traditionnels ?
Si les ralliements actuels visent officiellement le second tour du scrutin présidentiel, les partis cherchent aussi à se positionner face aux électeurs en vue des élections législatives qui pourraient confirmer le rejet des partis traditionnels.