Kaïs Saïed sort vainqueur du premier tour de la présidentielle tunisienne avec 18,4 % des voix. Nabil Karoui est deuxième avec 15,58 % des voix. Le candidat d’Ennahdha, Abdelfattah Mourou, arrive en troisième position avec 10,73 % des suffrages.
Ces résultats ne sont pas une surprise, ils correspondent aux tendances données depuis lundi 16 septembre par l’Instance tunisienne en charge des élections. Hier, à son quartier général, Kaïs Saïed semblait plutôt serein. Il explique cette percée dès le premier tour par sa campagne de proximité menée avec très peu de moyens financiers.
Cet universitaire s’adresse surtout aux jeunes. Il promet, s’il est élu au second tour, de remanier les institutions et de créer des comités locaux pour recueillir les aspirations des citoyens. Il le dit frontalement : « Je n’ai pas de programme, c’est le peuple qui décide ». Pour lui, les idées, les projets, doivent venir d’en bas.
Karoui, un poids lourd de la communication
Face à lui se trouve donc un poids lourd de la communication. L’homme d’affaires Nabil Karoui, en prison depuis le 23 août, bénéficie d’une véritable machine médiatique. Son travail de terrain semble avoir joué en sa faveur. Cela fait trois ans que Nabil Karoui sillonne l’intérieur du pays, dans les villes dans lesquelles l’État n’a pas investi. Sur place, à chaque fois, il distribue des vivres et rencontre les classes populaires.
Reste maintenant une inconnue : la date du second tour. Elle devrait être arrêtée d’ici quelques jours. Cela dépendra des éventuels recours déposés par les candidats.
Ces résultats ne sont pas une surprise, ils correspondent aux tendances données depuis lundi 16 septembre par l’Instance tunisienne en charge des élections. Hier, à son quartier général, Kaïs Saïed semblait plutôt serein. Il explique cette percée dès le premier tour par sa campagne de proximité menée avec très peu de moyens financiers.
Cet universitaire s’adresse surtout aux jeunes. Il promet, s’il est élu au second tour, de remanier les institutions et de créer des comités locaux pour recueillir les aspirations des citoyens. Il le dit frontalement : « Je n’ai pas de programme, c’est le peuple qui décide ». Pour lui, les idées, les projets, doivent venir d’en bas.
Karoui, un poids lourd de la communication
Face à lui se trouve donc un poids lourd de la communication. L’homme d’affaires Nabil Karoui, en prison depuis le 23 août, bénéficie d’une véritable machine médiatique. Son travail de terrain semble avoir joué en sa faveur. Cela fait trois ans que Nabil Karoui sillonne l’intérieur du pays, dans les villes dans lesquelles l’État n’a pas investi. Sur place, à chaque fois, il distribue des vivres et rencontre les classes populaires.
Reste maintenant une inconnue : la date du second tour. Elle devrait être arrêtée d’ici quelques jours. Cela dépendra des éventuels recours déposés par les candidats.
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