"Les gens se sont contentés d’accéder au pouvoir et de rester dans des logiques de représailles et vengeance depuis cinq ans", a affirmé Pascal Affi N’Guessan, en allusion à la détention à La Haye de l’ancien président Laurent Gbagbo et l’ex-leader des "jeunes Patriotes", Charles Blé Goudé, pour crimes contre l’humanité lors des violences post-électorales de novembre 2010 à avril 2011, devant près de 500 militants.
Pour M. Affi, "ce ne sont pas avec des marches ou manifestations à Mama (Centre-ouest)", le village natal de M.Gbagbo, qu’ils seront libérés mais grâce à l"’action politique qu’il a décidé "de mener", souhaitant que "le travail pour la paix en Côte d’Ivoire" de M. Blé Goudé soit reconnu par la Cour pénale internationale.
"Cette année, nous avons l’opportunité de mettre fin à une époque de méchanceté et d’ouvrir une nouvelle ère, (car) si nous sommes tombés en 2011, (c’est parce que) notre intelligence n’a pas été à la hauteur du défis" du camp présidentiel, a reconnu le président du principal parti de l’opposition.
Fin avril, ses adversaires internes ont marqué leur refus de participer à la présidentielle prévue fin octobre dans "ces conditions" et décidé de l’"exclure" du parti à un congrès jugé "illégal" à Mama.
"L’objectif c’est d’expulser (M. Ouattara) en octobre 2015 et nous en avons les moyens", a assuré Pascal Affi N’Guessan, au terme d’une tournée de remobilisation pendant deux semaines dans la région du Gbêkê (Centre).
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