"Je reste candidat pour faire changer les conditions", a expliqué M.Banny, qui se dit "optimiste, attaché à la paix (et) la pluralité".
"Les conditions (de l'élection) ne sont pas justes et équitables, je reste dans le système pour le démontrer", a-t-il insisté, ajoutant que "bientôt nous allons apporter les preuves" car "les derniers mots n’ont pas encore été dits".
Lundi, l’ex-diplomate Amara Essy, un allié de la Coalition nationale pour le changement (CNC), principale plateforme de l’opposition dont Charles Konan Banny est le candidat, a annoncé le retrait de sa candidature après la suspension sa participation à ce scrutin, pour exiger une élection "transparente".
L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Mamadou Koulibaly, leader de Liberté et démocratie pour la république (LIDER), membre de la CNC a également annoncé vendredi le retrait de sa candidature, dénonçant "des élections truquées".
Pour M. Banny, M.Essy "a raison" de se retirer " parce que "les conditions que nous dénonçons n'ont pas changé".
La CNC a déjà menacé de ne pas participer à l’élection du 25 octobre, exigeant "la mise en place d’une Commission électorale indépendante (CEI, chargée d’organiser le scrutin) équilibrée", jugée "déséquilibrée" au profit de l'actuel président Alassane Ouattara, candidat à sa succession, "l’établissement d’une liste électorale et l’adoption d’un code électoral consensuel".
Source : Alerte Info
-
États-Unis: les manifestations contre la politique migratoire de Trump s'étendent à plusieurs villes
-
Au large du golfe de Guinée, étudier le requin-baleine pour préserver l'océan
-
Mali: le général Assimi Goïta bientôt président sans limite de temps
-
En RDC, l'extension des mines provoque le déplacement de population à Kolwezi
-
Tchad: l’accusateur de Youssouf Boy, condamné à 5 ans de prison, a quitté le pays pour se «faire soigner»