Le 1er tour de l'élection présidentielle malgache s'est tenu le 25 octobre 2013. Les résultats définitifs du 1er tour devraient être connus ce jeudi 7 novembre. REUTERS/Thomas Mukoya
Quatre des cinq candidats arrivés en tête du premier tour, dont le deuxième, ont fait partie du régime de transition. Seul le candidat arrivé premier, Robinson Jean-Louis, est soutenu par l'ancien président Marc Ravalomanana. La logique voudrait donc que toutes les voix pro-transition se rabattent vers le candidat arrivé deuxième, Hery Rajaonarimampianina, ce qui le mettrait dans une position très favorable.
Pourtant, existe-t-il une notion de report des voix à Madagascar ? Pas si sûr, à en croire Serge Zafimahova, ancien président du club Ethique et Développement, et engagé à titre personnel pour Robinson Jean-Louis : « Le report des voix n'est pas une pratique courante à Madagascar, n'est pas une pratique politique. Le choix du second tour va se faire sur d'autres critères. »
Quels sont ces critères ? Selon Sahondra Rabenarivo, membre de l'Observatoire de la vie publique le Sefafi, jointe par RFI : « A Madagascar on vote pour une personne, et non pour un programme. Il y a aussi un vote ethnique et une absence de discipline de parti. Le report des voix n'est pas automatique. »
Enfin dernière question : pourquoi les électeurs ont choisi de rejouer la partie de 2009, et un affrontement par procuration entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Sahondra Rabenarivo répond : « Il n'y a pas de troisième homme qui a émergé pendant cette transition. Et c'est ça qui est dommage. »
Les résultats provisoires définitifs de ce premier tour sont attendus ce jeudi.
Source : Rfi.fr
Pourtant, existe-t-il une notion de report des voix à Madagascar ? Pas si sûr, à en croire Serge Zafimahova, ancien président du club Ethique et Développement, et engagé à titre personnel pour Robinson Jean-Louis : « Le report des voix n'est pas une pratique courante à Madagascar, n'est pas une pratique politique. Le choix du second tour va se faire sur d'autres critères. »
Quels sont ces critères ? Selon Sahondra Rabenarivo, membre de l'Observatoire de la vie publique le Sefafi, jointe par RFI : « A Madagascar on vote pour une personne, et non pour un programme. Il y a aussi un vote ethnique et une absence de discipline de parti. Le report des voix n'est pas automatique. »
Enfin dernière question : pourquoi les électeurs ont choisi de rejouer la partie de 2009, et un affrontement par procuration entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Sahondra Rabenarivo répond : « Il n'y a pas de troisième homme qui a émergé pendant cette transition. Et c'est ça qui est dommage. »
Les résultats provisoires définitifs de ce premier tour sont attendus ce jeudi.
Source : Rfi.fr