Marc Ravalomanana à l'aéroport de Johannesburg , le 21 janvier 2012
La date limite pour le dépôt des candidatures à l'élection présidentielle malgache approche. A moins de trois semaines de l'échéance, les partisans de l'ancien président Marc Ravalomanana n'ont toujours pas de candidat.
Ce week-end, les dirigeants du parti doivent retrouver leur chef, toujours exilé en Afrique du Sud. Une décision doit émerger de cette réunion. Pour l'instant, deux options sont sur la table : boycotter les élections à venir parce que leur leader n’a pas encore pu rentrer sur la Grande île après quatre ans d’exil, permettrait à la mouvance Ravalomanana de mettre la pression sur la SADC, l’organisation des pays d’Afrique australe en charge de la médiation dans la crise malgache, c’est-à-dire de l’application de la feuille de route qui prévoit le retour de tous les exilés politiques, y compris celui de l’ancien président.
Décrédibiliser l'élection
Sans application intégrale de ce document et sans participation de la principale formation d’opposition, ces élections ne seront de toute façon ni libres, ni crédibles, estiment les leaders de la mouvance.
Mais d’autres pensent également que les divisions du camp du président de la transition Andry Rajoelina et la multiplication des candidatures parmi ses partisans sont autant de chances supplémentaires de remporter le scrutin.
Source : Rfi.fr
Ce week-end, les dirigeants du parti doivent retrouver leur chef, toujours exilé en Afrique du Sud. Une décision doit émerger de cette réunion. Pour l'instant, deux options sont sur la table : boycotter les élections à venir parce que leur leader n’a pas encore pu rentrer sur la Grande île après quatre ans d’exil, permettrait à la mouvance Ravalomanana de mettre la pression sur la SADC, l’organisation des pays d’Afrique australe en charge de la médiation dans la crise malgache, c’est-à-dire de l’application de la feuille de route qui prévoit le retour de tous les exilés politiques, y compris celui de l’ancien président.
Décrédibiliser l'élection
Sans application intégrale de ce document et sans participation de la principale formation d’opposition, ces élections ne seront de toute façon ni libres, ni crédibles, estiment les leaders de la mouvance.
Mais d’autres pensent également que les divisions du camp du président de la transition Andry Rajoelina et la multiplication des candidatures parmi ses partisans sont autant de chances supplémentaires de remporter le scrutin.
Source : Rfi.fr