Au camp de Goudebou, au Burkina Faso, les 1030 réfugiés maliens qui se sont fait recenser attendent toujours leurs cartes d'électeur. AFP PHOTO / AHMED OUOBA
A Goudebou, un camp situé à 280 kilomètres au nord de Ouagadougou, les 1 030 réfugiés maliens qui se sont fait recenser par la commission électorale attendent toujours leurs cartes Nina, à quelques heures de l’ouverture du scrutin. « On a sensibilisé tout le monde, dans le camp de Goudebou, mais jusqu’à ce jour, on n’a pas eu nos cartes Nina. La liste est partie, mais rien ne dit qu’on va pouvoir voter », se plaint l’un d’eux.
L’incertitude plane sur la participation de plusieurs centaines d’entre eux à l’élection de ce dimanche. Et ils considèrent cela comme une exclusion du processus de la part des autorités de Bamako. « Jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucune réponse de la République du Mali, ni de l’ambassade du Mali. Ca prouve que les réfugiés sont délaissés », dénonce une femme. « J’ai tellement mal parce que je ne suis pas Malien aujourd’hui », se désole un autre.
A l’ambassade du Mali à Ouagadougou, seulement 306 cartes sont venues de Bamako pour les réfugiés à la date du 26 juillet, sur 3 500 inscrits. Mais le conseiller consulaire l’affirme : il ne s’agit pas d’exclusion. « Normalement, leurs cartes ont été envoyées dans leurs localités d’enrôlement initiales. C’est à ce niveau-là qu’il faut retrouver les cartes pour pouvoir les envoyer au niveau du Burkina pour qu’ils puissent voter, explique Ouahoun Koné. S’il y a eu quelque part des difficultés, il faut qu’ils comprennent que ce n’est pas de la discrimination ou de l’isolement, ni des choses montées de toute pièce pour les empêcher de voter ».
Les premières cartes ont été transférées sur les sites de réfugiés. Le matériel électoral également a été déployé sur le terrain afin que l’élection se déroule dans le calme.
De grandes attentes
La déception de ces Maliens réfugiés au Burkina Faso est d'autant plus grande qu'ils attendent avec impatience l'élection de leur futur président et espèrent qu'elle leur permettra de rentrer chez eux.
Source : Rfi.fr
L’incertitude plane sur la participation de plusieurs centaines d’entre eux à l’élection de ce dimanche. Et ils considèrent cela comme une exclusion du processus de la part des autorités de Bamako. « Jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucune réponse de la République du Mali, ni de l’ambassade du Mali. Ca prouve que les réfugiés sont délaissés », dénonce une femme. « J’ai tellement mal parce que je ne suis pas Malien aujourd’hui », se désole un autre.
A l’ambassade du Mali à Ouagadougou, seulement 306 cartes sont venues de Bamako pour les réfugiés à la date du 26 juillet, sur 3 500 inscrits. Mais le conseiller consulaire l’affirme : il ne s’agit pas d’exclusion. « Normalement, leurs cartes ont été envoyées dans leurs localités d’enrôlement initiales. C’est à ce niveau-là qu’il faut retrouver les cartes pour pouvoir les envoyer au niveau du Burkina pour qu’ils puissent voter, explique Ouahoun Koné. S’il y a eu quelque part des difficultés, il faut qu’ils comprennent que ce n’est pas de la discrimination ou de l’isolement, ni des choses montées de toute pièce pour les empêcher de voter ».
Les premières cartes ont été transférées sur les sites de réfugiés. Le matériel électoral également a été déployé sur le terrain afin que l’élection se déroule dans le calme.
De grandes attentes
La déception de ces Maliens réfugiés au Burkina Faso est d'autant plus grande qu'ils attendent avec impatience l'élection de leur futur président et espèrent qu'elle leur permettra de rentrer chez eux.
Source : Rfi.fr