Première explication à cette multiplication des candidatures : le morcellement du camp présidentiel et de l’opposition. Le PDS, le Parti démocratique Sénégalais, a connu plusieurs départs importants ces dernières années : Idrissa Seck, Macky Sall, Aminata Tall. L’ancien ministre Cheikh Tidiane Gadio a créé son parti. Chacun d’eux a annoncé qu’il briguerait les suffrages des électeurs. Dans le même temps, l’opposition traditionnelle au régime de l’alternance n’a pas réussi à réaliser son unité et aligne donc différents candidats.
Deuxième explication : la crise de la représentation politique au Sénégal. Certains « nouveaux candidats » sont persuadés qu’ils ont leur carte à jouer car, disent-ils, les Sénégalais demandent un renouvellement de la classe politique. « Les Sénégalais veulent la rupture, ils veulent un Sénégal nouveau, un leadership aux mains propres », estime par exemple Amsatou Sow Sidibé, une candidate issue de la société civile.
Troisième explication à cette vingtaine de candidatures déclarées : la volonté de se positionner auprès du prochain président. Selon Mouhamadou Mbodj, le coordonnateur général du forum civil, certains n’iront pas jusqu’au dépôt de candidature et cherchent en fait à négocier leur ralliement. Le sociologue Souleymane Gomis estime de son côté que participer à l’élection permettra à des candidats de mesurer leur poids électoral et de le négocier, par la suite, pour accéder à une place ou à des avantages.
Source: RFI
Deuxième explication : la crise de la représentation politique au Sénégal. Certains « nouveaux candidats » sont persuadés qu’ils ont leur carte à jouer car, disent-ils, les Sénégalais demandent un renouvellement de la classe politique. « Les Sénégalais veulent la rupture, ils veulent un Sénégal nouveau, un leadership aux mains propres », estime par exemple Amsatou Sow Sidibé, une candidate issue de la société civile.
Troisième explication à cette vingtaine de candidatures déclarées : la volonté de se positionner auprès du prochain président. Selon Mouhamadou Mbodj, le coordonnateur général du forum civil, certains n’iront pas jusqu’au dépôt de candidature et cherchent en fait à négocier leur ralliement. Le sociologue Souleymane Gomis estime de son côté que participer à l’élection permettra à des candidats de mesurer leur poids électoral et de le négocier, par la suite, pour accéder à une place ou à des avantages.
Source: RFI