Comparativement à d’autres pays, il y a de quoi se réjouir du rôle des médias ouest-africains en ce qui concerne le traitement de l’information relative aux conflits dans le continent africain. A en croire le directeur de l’Institut panafricain très actif dans la résolution des conflits, la situation au Burundi, en Centrafrique et au Rwanda « n’est pas comparable » à celle de l’Afrique occidentale. Doudou Dia souligne « la forte instrumentalisation » des médias dans ces pays où dit-il, la radio est un vecteur puissant soit de l’approfondissement de la démocratie, soit de manipulation des masses.
Cette « avancée » notée dans les médias ouest-africains n’empêche toutefois pas de noter une « bipolarisation » des médias privés ou indépendants, d’où la nécessité pour M. Dia d’une mise en place d’un système de régulation qui permettra à tous les médias de jouer leur rôle d’impartialité dans leur travail quotidien. Par ailleurs, là où le bas blesse, regrette-t-il, c’est la consécration entière des éditoriaux à la politique au détriment des questions beaucoup plus importantes comme la sécurité humaine, l’instabilité des institutions, la prévention des conflits, etc.
Cette « avancée » notée dans les médias ouest-africains n’empêche toutefois pas de noter une « bipolarisation » des médias privés ou indépendants, d’où la nécessité pour M. Dia d’une mise en place d’un système de régulation qui permettra à tous les médias de jouer leur rôle d’impartialité dans leur travail quotidien. Par ailleurs, là où le bas blesse, regrette-t-il, c’est la consécration entière des éditoriaux à la politique au détriment des questions beaucoup plus importantes comme la sécurité humaine, l’instabilité des institutions, la prévention des conflits, etc.