Scioli a gagné, Macri n’a pas perdu. Daniel Scioli, le dauphin de la présidente Cristina Kirchner, est arrivé largement en tête des primaires obligatoires et éliminatoires de ce dimanche. Mais l’écart avec Mauricio Macri, leader de l’alliance de centre droit Cambiemos (« Changeons »), n’est sans doute pas suffisant pour lui assurer de l’emporter dès le premier tour de la présidentielle, le 25 octobre.
Confiant, Scioli a néanmoins salué ainsi sa victoire : « Nous avons besoin de cette force pour mener définitivement notre patrie à la victoire ». Pour sa part, Macri a appelé à l’union de tous ceux qui veulent l’alternance, après douze ans de péronisme au pouvoir : « Nous devons faire la fête, pour que se consolide une alternative dans notre chère Argentine, messieurs ! »
Le bon score du péroniste dissident, troisième force dont le chef de file est Sergio Massa, renforce l’incertitude et annonce une campagne pour le premier tour qui mobilisera certainement les électeurs.